Infos Business of Tuesday, 28 March 2017
Source: Camerouninfo
Il leur est reproché entre autres l’exploitation forestière non autorisée dans le domaine forestier national, la fraude sur les documents émis par l’administration forestière, l’exploitation non autorisée des produits spéciaux.
496 entreprises ont été sanctionnées dans le sommier des infractions du quatrième trimestre 2016 du Ministère des Forêts et de la faune (MINFOF). Selon Le Quotidien de l’Economie du 28 mars 2017, il leur est reproché entre autres l’exploitation forestière non autorisée dans le domaine forestier national, la fraude sur les documents émis par l’administration forestière, l’exploitation non autorisée des produits spéciaux, le non-respect des normes techniques d’exploitation forestière, et le non-respect du cahier de charges défini avant le début de l’exploitation.
Le Quotidien de l’Economie explique que dans un rapport d’observations, la sanction est tombée suite à une dénonciation des communautés riveraines. Les membres des communautés locales de Nkondong I dans l’arrondissement de Ngoyla dénonçaient en juin 2016 une exploitation présumée illégale dans les forêts du domaine national au voisinage du village Nkondong I.
L’Association Forêts et développement Rural (FODER), impliquée dans l’expérimentation du Système normalisé d’Observation Indépendante Externe (SNOIE) expérimenté par les sociétés civiles en partenariat avec le ministère des Forêts et de la faune, a donc organisé une descente de terrain du 31 mai au 3 juin 2016.
Au terme des investigations menées sur le terrain, l’équipe de FODER a observé sept souches non marquées dans l’Unité Forestière d’Aménagement (UFA) 10035. Six parcs dont deux parcs d’embarquement au bord du Dja non loin du village Zoulabot 2. Et quatre du côté de l’UFA 10035.
Pour Justin Kamga, le chargé des programmes de FODER, le SNOIE est «un outil qui innove et révolutionne l’observation indépendante des forêts au Cameroun, adoubé par ses rapports de qualité irréprochable sur le plan technique et éthique». Le programme, apprend-on, est financé par des fonds de l’Union Européenne, britannique et l’appui de l’Université de Wolverhampton en Angleterre.