Infos Business of Tuesday, 2 October 2018

Source: investiraucameroun.com

Production de la viande: la volaille a représenté 34,38% au Cameroun

Sur la période allant de 2011 à 2016, la volaille a représenté environ 34,38% Sur la période allant de 2011 à 2016, la volaille a représenté environ 34,38%

Dans une interview accordée au journal Défis actuels, le Dr Taïga, ministre camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), révèle la forte dépendance de la production carnée du pays vis-à-vis de la volaille. En effet, apprend-on, sur la période allant de 2011 à 2016, la volaille a représenté « environ 34,38% de la quantité totale de viande produite » au Cameroun.

Cependant, en l’absence de statistiques plus récentes, l’on peut être amené à penser que cette tendance s’est probablement inversée au cours de l’année 2017, le pays ayant fait face à deux épizooties successives de grippe aviaire qui ont été préjudiciables à la production avicole du pays, entre 2016 et 2017.

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En effet, en plus des 16 milliards de francs CFA de pertes enregistrées par la filière, selon les pointages de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), l’on se souvient que, pour juguler ces épizooties, la circulation et le commerce de la volaille avaient été interdits pendant environ 10 mois dans la région de l’Ouest, bassin de production qui pèse 80% dans la filière avicole camerounaise.

Au demeurant, sur un registre plus global, sur la période 2011-2016, la production de viande sur le territoire camerounais a progressé de 9,78%, passant de 313 000 tonnes en 2011 à 344 000 tonnes en 2016, souligne le Dr Taïga.

A l’origine de cette augmentation de la production, en dépit des exactions de la secte Boko Haram qui ont débuté dans l’Extrême-Nord du Cameroun en 2013, plombant le secteur de l’élevage, se trouve un ensemble de projets et programmes initiés par le gouvernement, pour promouvoir et stimuler les activités d’élevage dans le pays.

Ces initiatives, apprend-on officiellement, ont permis un accroissement du cheptel de bovins de 8% en moyenne par an, au cours de la période sous revue ; une hausse de 14% de l’effectif des ovins ; une croissance moyenne de 1,1% par an du cheptel des caprins ; contre respectivement 4,6% et 4,7% d’augmentation en moyenne par an des populations de porcins et de volailles.