L’impact du projet Filets sociaux (Pfs) est visible chez les 3000 bénéficiaires de l’arrondissement de Touboro qui sortent progressivement de la précarité.
« Aujourd’hui, les familles arrivent à envoyer leurs enfants à l’école, à subvenir à leurs besoins nutritionnels et sanitaires grâce au projet filets sociaux », affirme le maire de la commune de Touboro, Celestin Yandal, lors de la rencontre entre le sous-préfet Elias Noudjigumen et la mission d’évaluation. Lancé en novembre 2017 dans cette commune, le projet Filets sociaux intervient sur deux volets.
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Avec notamment le programme de transfert monétaire direct sans condition à 1000 ménages nécessiteux repartis dans 40 villages. Ils bénéficient chacun d’une enveloppe de 20 000 F par mois. Au 13e mois, la somme d’argent passera à 80 000 F à décaisser par ménage pour une durée de 12 mois.
Un autre volet du projet, c’est le programme des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre (Himo) menés par 2000 jeunes recensés dans 19 villages qui bénéficient d’un salaire journalier de 1300 F. Pour ce faire, ils exécutent des travaux d’assainissement de la voirie urbaine et d’aménagement d’une marre d’eau pastorale.
Selon la Banque mondiale, l’objectif de développement du projet de filet de sécurité sociale du Cameroun est de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base y compris le pilotage du programme de transferts monétaires cibles et de travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables.
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Pour Michelin Njoh, coordonnateur du Pfs, outre les familles défavorisées du Cameroun, les populations réfugiées venant de la République centrafricaine bénéficient de ce projet à Touboro.