Secrétaire général au ministère du Commerce, Achille Bassilekin dresse un bref bilan de Promote 2017 qui a fermé ses dimanche à Douala.
Les portes de la 6ème édition du salon Promote se ferment. Quel bilan?
Je suis satisfait à plus d’un titre. Parce que Promote a permis à nos entrepreneurs et opérateurs économiques de nouer des partenariats utiles pour la suite. Surtout, Promote a été l’opportunité pour plusieurs de nos entreprises, de se mettre en relation avec des partenaires étrangers, et on pense que ça a également servi à tester un certain nombre d’innovations auprès du grand public dont les observations peuvent permettre d’améliorer certains process. Et enfin, Promote de mon point de vue a permis de remettre la créativité, l’initiative privée au coeur de l’entreprise. Donc, il y a plusieurs éléments à travers lesquels on sort de ce salon satisfait.
Promote dans son concept de départ était une initiative ayant vocation à permettre aux opérateurs de la sous-région Afrique centrale de partager les expériences et aller ensemble à la rencontre du monde. Yaoundé le temps de Promote a été véritablement le carrefour de l’Afrique centrale, et notre pays a une fois de plus consolidé sa place en tant que l’un des relais du chantier de l’intégration régionale, et surtout, ça a permis de débattre d’un certain nombre de thématiques, par exemple, les opportunités liées aux APE,… Donc, tout ceci mis ensemble, ce salon était un succès et nous pensons qu’il était en luimême un bouillon de culture pour jeter les bases de la FIAC (la Foire internationale des affaires et du commerce de Douala) qui va se tenir dès l’année prochaine à Douala.
Les entreprises du Nord étaient suffisamment représentées à ce salon. Est-ce qu’à votre niveau, il y a déjà eu des retours ?
Il faut dire que la présence des entreprises du Nord était une opportunité pour elles qui parfois font les affaires dans un contexte où l’activité commerciale est très ralentie. Et donc, Yaoundé a été pour ces entreprises, le temps d’un salon, d’écouler certaines de leurs marchandises, de recevoir des commandes et surtout, de se faire connaitre.
Quel impact pour l’économie de manière concrète ?
En termes d’impacts, il faut dire que sur le plan de l’emploi, il y a eu plusieurs opportunités qui se sont présentées pour les jeunes. Le Fonds national de l’emploi a offert des opportunités. Tous les jours, on a assisté à des échanges dans le cadre d’une bourse de l’emploi ici au Palais des congrès.
En termes de retombées commerciales, il y a des commandes qui ont été passées. Par rapport aux partenaires étrangers, on a eu ici la présence du ministre italien de la Coopération qui a permis aux entreprises italiennes de montrer à travers une journée qui leur était dédiée, leur savoir-faire. On a également eu la présence des entreprises américaines. Bref, il y a un impact multifonctionnel et multisectoriel, qui permet à cet événement d’être un véritable booster d’opportunités en ce début d’années pour notre économie nationale.