Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a demandé au gouverneur de la région du Centre de prendre des mesures drastiques pour protéger la section de l'autoroute Douala-Yaoundé déjà ouverte à la circulation. Cette directive, datée du 21 août 2024, fait écho à des préoccupations croissantes concernant la qualité de l'ouvrage, alors que des signes de dégradation apparaissent sur le tronçon Nkolbisson-Boumyebel.
Dans sa correspondance, le ministre a pointé du doigt les usagers, en particulier les véhicules lourds tels que les camions de sable, les grumiers transportant du bois, les bus des agences de voyage, et les camions-citernes. Ces gros-porteurs sont accusés d'être à l'origine de la détérioration progressive de la chaussée et des accotements de cette voie encore en chantier, qui n'a pas encore été officiellement réceptionnée.
Pour prévenir une dégradation prématurée de cette infrastructure cruciale, le gouvernement envisage de restreindre l'accès des véhicules lourds à cette autoroute en cours de construction. Cette mesure vise à prolonger la durée de vie de la route et à garantir une réception conforme aux standards de sécurité et de qualité.
Récemment, une portion de la route Bonepoupa-Yabassi, dont les travaux venaient à peine d'être achevés, s'est effondrée avant même son inauguration officielle.