La promotrice du Groupe Shalom pose un regard sur les activités en cours et tient à un projet salvateur pour les enfants en situation de handicap.
Quels ont été les critères de choix des bénéficiaires des dons du Groupe Shalom ?
Il y a d’abord les handicapés ; le critère âge ensuite. Il ne faut pas les prendre en charge quand ils ne peuvent plus aller à l’école. Mais, on leur apporte aussi un petit présent, pour qu’ils ne se sentent pas lésés. Concernant les personnes de 3ème âge, je prenais celles qui étaient dans le secteur où l’activité devait se dérouler et qui avaient un peu l’âge de ma mère, parce que ça, c’est un don personnel. C’était un don de Shalom et ses enfants pour apporter le soutien aux personnes qui ont l’âge de ma mère en signe de reconnaissance, pour dire merci à ma mère de m’avoir mise au monde. Et aujourd’hui, elle n’est plus là. Si un parent avait la chance d’être là, il bénéficiait directement de ce don-là. Ils étaient 20. Quelles ont été les innovations pour l’opération de cette année ? Nous avons l’habitude de donner des fournitures scolaires. Cette année, nous avons apporté des livres en plus. Après une descente plus approfondie sur le terrain, on s’est rendu compte qu’il y a des enfants en situation de handicap, qui sont déjà en train de terminer au CM2 et l’âge est étant en train de peser, nous avons pensé à créer un centre de formation aux petits métiers pour ceux-là. Nous avons innover cette année, en incluant les personnes du 3ème âge. Le Groupe Shalom compte-t-il s’arrêter là ?
Les activités Shalom ont commencé depuis 2011. Et nous sommes en 2024. Nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous sommes en train de mettre des bases de telle sorte que ça survive même après ma modeste personne. Nous avons engagé la procédure pour avoir le statut d’ONG. Il y a encore quelques éléments du dossier à compléter pour se faire délivrer l’agrément. Ce ne sera plus mon affaire seule. Nous avons le projet de bâtir une école inclusive avec un régime d’internat, parce que la peine que les parents ont à aller déposer ces enfants en situation de handicap est telle grande. On se dit que si on a quelque chose de très grand, on peut les déposer les lundis, pour revenir les récupérer les vendredis. Ça va être moins pénible pour les parents. En même temps, ça permettra aussi que les parents acceptent qu’on les scolarise. Le plus souvent, lorsqu’on veut scolariser un enfant en situation de handicap, le parent trouve du mal à aller le déposer à l’école et revenir le chercher toute la vie. Il préfère garder son handicapé à la maison. Nous avons ce projet à long terme.
Quelles sont vos récentes autres activités sur le plan social ?
Nos activités les plus récentes. Le 08 mars, nous avons célébré la femme du côté de Soa, dans un orphelinat avec les jeunes filles qui vivent dans un centre des enfants handicapés, qui sont aveugles. Nous leur avons apporté un peu de soutien. A la suite de la catastrophe de Mbankolo, le groupe Shalom est aussi intervenu, en apportant du soutien aux familles des rescapés, aux enfants orphelins, qui ont perdu un parent à cette occasion. Le Groupe Shalom agit spontanément quand il y a nécessité. Nous ne comptons pas nous arrêter là. Tous le temps nous organisons des anniversaires des particuliers. Eux, ils nous contactent pour organiser leurs anniversaires dans un orphelinat. Nous allons prendre l’état des besoins des enfants de cet orphelinat qu’on revient remettre à celui qui fête son anniversaire. Il agit là comme un don et va célébrer son anniversaire avec ces orphelins.