Les employés de la société chinoise CHEC, qui a construit le port en eau profonde de Kribi et qui s’affaire actuellement à la construction d’une autoroute de plus de 30 Km entre le site du port et la ville de Kribi, sont revenus à de meilleurs sentiments et ont repris du service, a-t-on appris de bonnes sources.

Après 14 jours de grève visant à réclamer de meilleures conditions de travail, ces employés ont obtenu de recevoir chacun, un montant forfaitaire de 125 000 francs Cfa au titre d’arriérés de primes de transport et de logement. De plus, promesse leur a été faite d’avoir prochainement des logements décents et des fiches de paie en règle.

La société chinoise CHEC quant à elle, critiquée de toute part, a enfin obtenu la sortie de fourrière de ses camions confisqués il y a plusieurs jours par la mairie de Kribi 1er, pour non payement des impôts locaux, notamment la taxe sur le transport des produits de carrière.

«Dans son contrat avec le gouvernement du Cameroun, CHEC est exonéré de toutes les taxes. Quant aux taxes locales, elles sont payées par le maître d’ouvrage», a fait savoir le Préfet de l’Océan, Antoine Bisaga. Aussi, au terme des négociations, le paiement des 756 millions de francs Cfa réclamés par la commune de Kribi 1er à la société CHEC, a-t-il été imputé au ministère des Travaux publics, maître d’ouvrage de l’infrastructure autoroutière en construction.