Le premier producteur de sucre au Cameroun, la SOSUCAM, a lancé le 27 octobre dernier, la campagne saucière pour la saison 2016-2017 dans la ville de Nkoteng, dans la Haute Sanaga. Lors du lancement de cette campagne, le leader du secteur agroalimentaire au Cameroun a annoncé la signature d’un nouveau contrat social avec ses partenaires sociaux, dont ses employés.

Selon la direction générale de l’entreprise, ce nouveau contrat social démontre à souhait la valeur du dialogue social qui règne dans cette entreprise qui sort d’une campagne marquée par de nombreuses difficultés, commerciales (contrebande, fraude...) et de production (sécheresse historique).

Malgré les difficultés de la saison dernière, «la direction générale a tenu à encourager les employés de ce mastodonte qui emploie près de 8000 personnes en période de campagne sucrière. Elle les a rassurés quant aux fausses rumeurs relatives à des licenciements massifs, tout en les informant des négociations en cours avec le Gouvernement pour déterminer les aides qui pourraient lui être apportées, et certifie que tant que ces négociations sont en cours, aucun licenciement ne serait acté», relève un responsable de la SOSUCAM.

Le Directeur Général de la SOSUCAM, Louis Yinda, qui a présidé la cérémonie de lancement de la nouvelle saison, a tenu à rassurer les 8000 employés qui font la fierté de la société sucrière. «La SOSUCAM, en tant qu'entreprise citoyenne, a plutôt offert des procédures de départs à caractère exclusivement volontaire de la part des employés, avec des conditions inédites et très avantageuses. Qu'il s'agisse du départ négocié ou du départ en retraite anticipée volontaire selon l'âge des employés, elle offre des opportunités pour une reconversion à l'extérieur de l'entreprise, un projet personnel, ou une retraite anticipée et améliorée».

Cette entreprise agroalimentaire qui exploite des champs de canne à sucre dans la haute Sanaga depuis 1965 est une filiale du groupe français Somdiaa. Elle investit plus de 100 milliards de FCFA sur près de 23 000 hectares, afin d’atteindre un niveau de production de 170 000 tonnes dès 2017 pour satisfaire la demande du sucre au Cameroun.