La Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM) fait face depuis quelque temps à de nombreuses difficultés tant sur le plan commercial à travers la contrebande, la fraude, mais aussi sur le plan de la production.

En effet, depuis novembre 2015, il règne une grande sècheresse sans précédent qui a dominé toute la campagne sucrière 2016. Ce qui a poussé plusieurs personnes à croire l’entreprise au bord de la banqueroute.

Aussi, au cours de la cérémonie portant sur la signature d’un nouveau contrat social par des partenaires sociaux de la SOSUCAM et de la direction générale de l’entreprise sucrière, les 8000 employés en période de campagne sucrière ont été encouragés à tenir ferme.

Par ailleurs, affirme Le Messager du vendredi 28 octobre 2016, la direction générale les a rassurés quant aux fausses rumeurs relatives à des licenciements massifs.

Des informations complémentaires leur ont été apportées, signifiant que des négociations sont en cours avec le Gouvernement pour déterminer les aides à apporter et qu’aucun licenciement ne sera acté.

À ce sujet, Directeur Général, Louis Yinda, tente une approche explicative. «La SOSUCAM en tant qu’entreprise citoyenne a plutôt offert des procédures de départs, à caractère exclusivement volontaire de la part des employés, avec des conditions inédites et avantageuses.

Qu’il s’agisse du départ négocié ou du départ en retraite anticipée volontaire, selon l’âge des employés elle offre des opportunités pour une reconversion à l’extérieur de l’entreprise, un projet personnel ou une retraite anticipée et améliorée», explique le Directeur Général de SOSUCAM.

Il faut noter que ces mouvements interviennent au moment où l’entreprise entame une énième campagne sucrière, lancée le 27 octobre dernier.