Infos Business of Thursday, 26 January 2017

Source: cameroon-info.net

Secteur minier: 42 nouvelles cartes géologiques en préparation

Ernest Gwaboubou, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique Ernest Gwaboubou, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique

Les derniers inventaires sur le secteur minier au Cameroun remontent à 1988.
Le 24 janvier 2017, Ernest Gwaboubou, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), a ouvert les travaux sur la campagne de cartographie géologique et mise en place d’un système d’informations minières.

Le Quotidien de l’Économie du 25 janvier 2017 révèle que les derniers inventaires sur le secteur minier au Cameroun remontent à 1988. Vingt-neuf ans après, sur les 44 cartes que devrait compter le Cameroun, il n’existe que deux aux 1/200 000ème levées par l’Institut de recherches géologiques et minières (IRGM) dans les zones de Poli et Edéa.

Il est prévu dans les 30 prochains mois l’élaboration de 44 cartes géologiques et géochimiques à l’échelle 1/200ème. L’intérêt de ces cartes est de «de connaitre les roches», renseigne Guillaume Mananga, Coordonnateur du Projet de Renforcement des Capacités dans le Secteur Minier (PRECASEM).

Il rajoute également que «les roches ont chacune une spécialité. À Yaoundé, par exemple, nous avons des roches énigmatives, c’est-à-dire qu’on n’y trouvera jamais de pétrole. Il est intéressant que l’on sache comment sont réparties les roches sur l’ensemble du territoire, savoir quoi chercher et où».

La campagne quant à elle va concerner les Régions du Centre, de l’Est, l’Adamaoua, etc. Elle va permettre de collecter des données sur le terrain, lesquelles seront mises dans le système d’information géologique et minière. Pour la première phase, note le journal, la cartographie préconisée par le PRECASEM se fera à l’échelle 1/200 000ème pour une superficie d’environ 163 350km2 dixit le MINMIDT. Elle couvrira un ensemble de 13,5 degré carrés s’étendant sur les feuilles topographiques au 1/200 000ème de Bertoua, Deng-Deng à l’Est, Nanga Eboko, Yoko, Ndikinimeki, Bafia, Linte dans la Région du Centre, Bagodo, Tbati, Banyo, Tignere, N’Gaoundéré dans la région de l’Adamaoua, Tchamba dans la région du Nord et Bafoussam à l’Ouest du Pays.

La deuxième phase permettra de lever 10 cartes dans les Régions du Nord-Ouest, du Littoral, de l’Est et du Sud, Régions ayant déjà fait l’objet des levés de géophysique aéroportée.

Sur le terrain, «il y a des géologues qui vont descendre sur le terrain avec leurs marteaux. Et d’autres iront prélever des échantillons de sol et de cailloux qui par la suite seront analysés. Et en fonction des substances retrouvées dans ces cailloux et ces sols, on pourra déterminer s’il y a une anomalie ou pas», explique Guillaume Mananga.