Les Petites et moyennes entreprises camerounaises (Pme) savent désormais à quoi s’en tenir quant aux possibilités de sous-traitance avec Electricity development corporation (Edc). Au cours de la 3e journée fournisseurs organisée par la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp-Cmr) mardi dernier à Douala, ces opportunités ont été clairement présentées.

A en croire Alphonse Emadak, sous-directeur communication et environnement du projet de Lom-Pangar, « d’autres projets tels que le pont de Touraké sont des chantiers qui pourront durer deux ans à partir de 2016 ; il faudra également faire des travaux pour préparer la pêche à Lom-Pangar, d’autant plus qu’on est sur un barrage de retenu de 6 milliards m3 d’eau et 540 000 m² environ de surface de lac. Il y aura beaucoup de poissons et on pourra passer de la pêche artisanale à celle industrielle ou semi-industrielle. Il y a donc beaucoup d’opportunités économiques et de possibilités de sous-traitance dans le projet de Lom-Pangar », informe-t-il.

« Il y a également le projet de maintenance dudit barrage et d’autres chantiers divers qui pourront profiter aux Pme, tels que la construction des infrastructures sociales, des écoles, l’électrification de la ville », poursuit Evariste Yameni, directeur de la Bstp. Une joie pour le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), qui est par ailleurs membre du comité d’orientation de la Bstp.

Surtout que, d’après André Tuété Kwam, président de la commission d’accompagnement des Pme au Gicam, les Pme constituent 90% du tissu économique de notre pays. « Ces Pme sont caractérisées par certaines difficultés telles que l’accès au financement, mais, aussi l’accès aux marchés, notamment les marchés publics et les marchés des grandes entreprises. Il est donc important de comprendre l’importance des mesures à apporter aux Pme pour les soutenir et résoudre les problèmes que rencontrent ces entreprises », a-t-il souhaité.

En ce qui concerne la construction du barrage de Lom-Pangar, la mise en eau partielle du barrage sera faite le 15 septembre prochain, un an avant la mise en eau complète qui se fera en septembre 2016, informe Alphonse Emadak. Le sous- directeur de la communication et environnement dudit projet informe par la suite que le chantier n’est pas fini. « On peut mettre 3 milliards d’eau et continuer à construire le barrage. Ça nous fait gagner beaucoup d’argent en termes d’économie du carburant pendant la saison sèche pour traverser l’étiage. Ces 3 milliards de m3 vont permettre que les groupes et les turbines à Edéa et Song-loulou puissent tourner pendant l’étiage 2015-2016 », explique Alphonse Emadak.