Alors qu’après d’âpres discussions, le ministre du Commerce obtient des baisses conséquentes sur certaines spéculations, sur les marchés, des commerçants véreux tardent à suivre la cadence, ce qui les expose à la furia des contrôleurs du Mincommerce. Chaud devant.
La semaine dernière, un canard de la place titrait avec une certaine morgue que le ministre du Commerce était le ministre de Yaoundé et Douala. Ce journal faisait allusion au communiqué de presse du ministre du Commerce annonçant la baisse conséquente du prix du kilogramme de riz issu du lot de 190 000 tonnes négocié auprès de la République indienne. Effectivement, on ne pouvait pas rêver autrement que cette baisse soit effectivement répercutée auprès du consommateur.
Il n’en fallait donc pas plus pour que, sur instructions du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, les équipes de la délégation régionale du Centre, notamment la Brigade régionale des Contrôles et de la Répression des fraudes, ont intensifié leurs actions de surveillance dès le 18 avril 2024, à Yaoundé. L’objectif n’est plus à deviner : garantir l'application des nouveaux prix du riz, fruit d'une négociation ardue avec les opérateurs du secteur, et après l'arrivée sur le marché des premières cargaisons découlant du quota spécial de 190 000 tonnes négocié auprès du gouvernement indien.
Alors que les tarifs révisés par le ministre du Commerce, le 11 avril 2024, devaient être respectés sur les étals des marchés, certains commerçants tentent de contourner ces mesures en invoquant la nécessité d'écouler leurs stocks existants. Seulement, la détermination des équipes du ministère du Commerce est sans équivoque. Elle aboutit à des saisies massives et réelles de plus de 500 sacs de riz et plusieurs boutiques scellées. Il s’agit-là d’un message clair envoyé à tous les contrevenants. Pour le délégué régional du ministère du Commerce pour la région du Centre, Alain Romuald Ombede Nama, l'engagement ferme des équipes sur le terrain, assurant une surveillance constante pour traquer toute tentative de non-respect des prix officiels est sans aspérités. En ces temps d'inflation galopante, le gouvernement, par le biais du ministère du Commerce, s'efforce d'atténuer les effets sur les consommateurs, en baissant les prix des denrées de première nécessité.
C’est ainsi que des opérations musclées du genre vont se poursuivre sur le terrain, afin de ramener tous les commerces qui ne respectent pas ces mesures à l’ordre. Les consommateurs sont d’ailleurs invités à dénoncer tout constat d’abus ou de pratiques dolosives auprès des services du ministère du Commerce, en appelant le numéro vert 1502. Il faut rappeler que cette opération s'étend à l'ensemble du territoire national. Suffisant donc pour tordre le cou à cette affabulation qui veut que le ministre du Commerce soit le ministre du Commerce de Douala et Yaoundé. Aux uns et aux autres donc de faire leur travail, rien que leur travail.