Il s’agit pour l’entreprise de combler les besoins de consommation locale. L’information a été donnée par le Directeur général adjoint, lors de la visite des militaires nigérians à l’usine de Mbandjock dans la Région du Centre.

Le 25 août 2017, l’usine située à Mbandjock dans la Région du Centre de la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) a reçu la visite des militaires nigérians en séjour sur la terre camerounaise. Au cours de leur inspection de l’usine, ils ont voulu savoir si la SOSUCAM entend se lancer dans le marché nigérian. Guillaume Ranson le Directeur général adjoint (DGA) de l’entreprise a indiqué que les préoccupations de la société sont pour le moment portées sur le plan national.

«Pour l’instant nous envisageons de passer de 130 000 tonnes de production de sucre par an à 160 000 tonnes à l’horizon 2020 pour continuer à combler les besoins de consommation locale actuellement estimés à 180 000 tonnes et qui croissent de 2 à 3% par an. Le marché nigérian représente 1,2 millions de tonnes et est suffisamment pourvu», a répondu le DGA.

La mission nigériane composée de 44 personnes parmi lesquelles 33 apprenants a aussi voulu savoir si la SOSUCAM entend établir un partenariat avec l’armée camerounaise. Un partenariat par lequel l’entreprise fournira le sucre aux soldats. Sachant qu’il s’agit là d’un produit alimentaire beaucoup demandé au front. «Nous avons été les premiers à offrir notre assistance à nos militaires engagés dans la lutte contre Boko Haram», a répondu cette fois Barbara Melem la chargée de communication de SOSUCAM.

Le quotidien Le Jour qui a suivi cette visite, précise dans son édition du 28 août 2017, que la venue des militaires nigérians à SOSUCAM a été placée sous la supervision du Ministère de la Défense. Ces derniers ont pu voir le projet d’irrigation grâce auquel la société compte produire 30 000 tonnes supplémentaires de sucre d’ici 3 ans.