De 58% au premier semestre 2017, le Budget d’investissement public n’a été exécuté qu’à 38% au premier semestre de cette année. Les raisons de cette contreperformance sont nombreuses. On recense entre autres, le faible engouement des prestataires à soumissionner à la commande publique, le non-paiement des décomptes entraînant l’arrêt de nombreux chantiers et le retard dans l’exécution des projets, les retards dans l’engagement des crédits alloués à certains projets pluriannuels du fait des difficultés de leur traitement dans l’application, l’insécurité dans le Nord-Ouest et le SudOuest, les retards dans l’exécution physico-financière des crédits de subvention en investissement et de fonds de contrepartie en raison de l’insuffisante appropriation des nouvelles procédures d’exécution desdits crédits conformément à la circulaire relative à l’exécution du BIP.
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Tout ceci fait reconnaître à la présidente du comité national de suivi de l’exécution physico-financière du BIP, Rosette Ayayi que «le budget de l’Etat s’exécute dans un contexte marqué par les réformes induites par la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international, les nouvelles réformes des finances publiques et des marchés publics, le décret du 20 juin portant code des marchés, la circulaire du 19 juin 2018 relative à l’exécution, au suivi et au contrôle de l’exécution du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2018, l’accélération des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations 2018 et le climat d’insécurité préoccupant dans plusieurs Régions.»