Les négociations entre le fonds d’investissement britannique Actis et l'État camerounais sur le rachat des parts de l’entreprise énergétique Eneo s'intensifient.
Actis, qui détient 51 % du capital de la société, exige un montant de 125 milliards de Fcfa pour céder ses parts. Cette demande est basée sur une évaluation réalisée par son conseil financier, Financia Capital.
Toutefois, cette somme est jugée excessive par le gouvernement camerounais, représenté par le Comité interministériel en charge du dossier.
Pour le gouvernement, l'estimation de la valeur réelle des actions d'Eneo, réalisée par le cabinet d'audit français KPMG, doit servir de référence pour fixer le montant de la transaction.
Les divergences entre les deux parties ont conduit à l'implication de la présidence de la République pour arbitrer ce différend.
Le gouvernement camerounais veut avoir la main mise sur Eneo. Cependant, le désaccord sur la valorisation des parts freine l'avancement des négociations.