Les pays africains peuvent-ils devenir émergents avec un système financier non intégré ? Telle est la question à laquelle les banquiers de douze pays africains et de la France vont essayer d’apporter des éléments de réponse. Ce sera au cours de la 15e édition du colloque de la Confédération Internationale des Associations des Diplômés de l’Institut technique de Banque de Paris (CIAD-ITB). Ce colloque qui se tient depuis mardi 18 octobre 2016 à Yaoundé est une initiative de l’Association camerounaise des Diplômés de l’Institut Technique de Banque de Paris (ACD-ITB).
Ainsi, à l’issu de ce colloque qui s’achève jeudi prochain, il sera question de proposer aux acteurs de la finance des mécanismes et instruments facilitant l’intégration financière commerciale en Afrique d’une part, et de proposer aux États des solutions concrètes pour favoriser la mobilisation des ressources longues.
Ainsi, si pour les organisateurs ce colloque c’est un cadre de formation de toutes les parties prenantes de la vie économique, il servira davantage de plateformes de communication pour les banquiers africains soucieux de s’engager aux côtés des gouvernants pour apporter leur contribution à la quête de l’émergence. D’ailleurs, quelques institutions bancaires camerounaises se sont jointes naturellement à l’organisation de ce colloque, notamment Afriland First Bank, La régionale d’Épargne et de Crédit.
Ce colloque offre l’opportunité de faire un état des lieux et de partager une vision commune entre banquiers africains, l’objectif étant de faire converger les initiatives et les actions dans le même sens. Il faut souligner que cette confédération internationale regroupe en son sein les associations des diplômés ITB de 13 pays d’Afrique francophones à savoir le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Conakry, le Mali, la Mauritanie, la République Centrafricaine, le Togo, le Tchad, la Tunisie, le Congo et la République Démocratique du Congo.