Infos Business of Wednesday, 5 July 2017

Source: cameroon-info.net

Un ex-employé de la SOSUCAM réclame 332 millions

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L’ancien chef mécanicien aujourd’hui impotent à plus de 85% en veut à la société de n’avoir pas déclaré son accident de travail.

L’affaire est en jugement devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi à Yaoundé depuis avril dernier. Benoit Keuda, ancien chef mécanicien a la Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM) poursuit son ancien employeur de négligence a son endroit et exige 332 millions FCFA représentant les frais médicaux et dommage et intérêt du fait de sa négligence présumée, nous apprend l’hebdomadaire Kalara du lundi 3 juillet 2017.

Abandonné par l'entreprise qui ne lui a pas versé un seul radis alors qu'il était en soins intensifs, le plaignant affirme avoir bradé l'ensemble de son patrimoine pour payer les frais medicaux, hypothéquant ainsi l'avenir de sa famille.

A en croire ses propos, l’entreprise n’a pas déclaré son accident de travail du 22 aout 2005. Ce jour-là, alors qu’il dépannait une pompe qui refoule de la soude caustique. Ce produit hautement toxique a jailli des tuyaux et s’est répandu sur ses pieds, mains et épaules.

Ce qui aura occasionne de graves brulures et une incapacité physique permanente de 85%. Et n’est qu’après 5 ans qu’il va entreprendre des démarches auprès de la CNPS pour bénéficier d’une réparation. Malheureusement, il découvrira que la SOSUCAM n’a pas déclaré son accident dans les délais prescrits par la loi.

Le journal rapporte que par ailleurs, l’ancien chef se targue d’un statut de travailleur permanent que lui dénie l’entreprise. En effet, Benoit Keuda avait été licencié par la SOSUCAM alors qu’il était encore en soins intensifs. « J’étais classé dans la 6e catégorie échelon A de la Convention collective nationale de l’agriculture et activités annexes et plusieurs fois honoré de diverses distinctions.

C‘est à tort que SOSUCAM a refusée de me prendre en charge sous le fallacieux prétexte que je n’étais pas un travailleur permanent », lance-t-il après avoir essuyé un nouvel échec à faire reconnaitre le caractère abusif de son licenciement.

Cette affaire qui vient de subir un nouveau renvoi, va se poursuivre le 27 juillet prochain.