Sous la houlette du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), le projet a sélectionné des Établissements de microfinance (EMF) pour un refinancement à travers la signature de vingt-trois conventions de partenariat.
D’après le rapport d’exécution pour l'année 2017, ces activités ont été réalisées à 75 % de manière physique et 61,78%, pour l’aspect financier.
Lancée en 2009, la première phase du PADMIR s’est achevée en 2016, avec un taux de réalisation de 85%.
Elle avait pour but de contribuer à l’augmentation des revenus des groupes cibles à travers notamment, la facilitation de l’accès des groupes cibles à des services financiers adaptés.
Des résultats satisfaisants, se félicite-t-on du côté du MINADER, à l'origine de la seconde phase qui vise à accroître le taux de bancarisation et de relever le défi d’une inclusion financière en milieu rural.
Pour ce faire, cette seconde phase s’appuie sur trois composantes à savoir, le renforcement des capacités financières des établissements de microfinance, le renforcement de la demande en services financiers et l’unité de gestion du projet et du suivi-évaluation.
A terme, il est attendu à une augmentation du taux de bancarisation des populations rurales d’au moins 30% et le financement de 15000 producteurs notamment dans les secteurs agropastoral et halieutique.