Infos Business of Monday, 17 October 2016

Source: cameroon-info.net

Un préavis de grève divise les employés de CAMTEL

Immeuble siège de la Camtel à Yaoundé Immeuble siège de la Camtel à Yaoundé

Les différentes branches du Syndicat National de la Communication (SYNACOM) ne s’accordent plus sur l’ultimatum adressé à la Direction Générale de Cameroon Telecommunications (CAMTEL) pour apporter des réponses aux récriminations des employés avant le 22 octobre 2016. Le Quotidien de l’Economie qualifie de «Coupe de théâtre» ce revirement de situation. Dans sa publication du lundi 17 octobre 2016, le journal informe que le Président de la section SYNACOM CAMTEL, Jean Manga Amougou, se désolidarise du préavis de grève émis par le Président national Pierre Louis Mouangue, «suite aux revendications des employés de CAMTEL».

«En notre qualité de président de la section de SYNACOM de CAMTEL, et au nom de tous les membres appartenant à cette section syndicale, m’est-il obligé de vous dire que notre section n’est pas solidaire à cette démarche», écrit Jean Manga Amougou, dans une lettre destinée au Président national du SYNACOM, signée le 14 octobre dernier.

Pour justifier cette posture, deux raisons principales sont évoquées. D’une part, Jean Manga Amougou accuse le président national de n’avoir pas consulté la section qu’il dirige «pour comprendre ensemble la démarche à entreprendre». D’autre part, il accuse le Président national d’ingérence. «La section dont j’ai la charge ne vous a jamais saisi pour faire état de quelque situation désespérée, que ce soit pour le personnel de CAMTEL, ou même entre le personnel et le patronat. Nous considérons votre démarche comme une intrusion grave aux affaires de notre section, ce qui est grossièrement contraire à nos textes», précise la correspondance.

«Nous n’avons pas encore épuisé les moyens de négociations internes et nous avons déjà eu 5 rencontres avec le patronat, dont le Conseiller Technique et le Directeur Général Adjoint. Pour l’instant, la situation est sous contrôle, car le patronat a déjà pris certains engagements. Il n’était donc pas opportun pour le Bureau National ou la Centrale d’intervenir», confie Jean Manga Amougou, joint au téléphone par Le Quotidien de l’Économie.