Infos Business of Wednesday, 19 April 2017

Source: journalducameroun.com

Une bonne nouvelle pour la compagnie Camair-Co

Un avion de la compagnie Camair-Co Un avion de la compagnie Camair-Co

Les responsables de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) ont présenté, mercredi à Yaoundé, les documents portant acquisition définitive de deux Boeing 737-700 que la compagnie utilisait en location depuis 2011, a constaté APA sur place.Cet achat porte désormais à cinq le nombre d’aéronefs appartenant à cette société à capitaux publics inaugurée il y a six ans.

Evoquant la stratégie de réduction des charges mise en place le directeur général de la Camair-Co, Ernest Dikoumé, a déclaré que la location des deux Boeing 737-700 avait grevé les recettes de l‘entreprise à hauteur de 18 milliards FCFA, ces cinq dernières années.

Parlant des passagers, il a fait état d’un taux de régularité de 81% et près de 70% de taux de ponctualité enregistrés pendant les trois derniers mois. Un bureau de la compagnie sera ouvert à Paris en début mai prochain, a-t-il ajouté.

Le plan de relance la Camair-Co, étalé sur 7 ans et proposé par le cabinet américain Boeing Consulting, est évalué à 60 milliards FCFA, dont la moitié a déjà été libérée par un consortium de banques alors que le reste sera financé sur fonds publics.

Il prévoit notamment l’achat d’un Boeing 737 «Cargo», le remplacement, dans un horizon de 5 ans, des Modern Ark 60 (MA-60) chinois et des Alenia SF par des appareils de dernière génération.

Il est aussi annoncé l’acquisition d’un avion gros porteur, de type Boeing «Dreamliner», sur les deux projetés et qui sera réceptionné en décembre 2018 dans la perspective de l’organisation par le pays de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football de l’année suivante.

Dans les 7 prochaines années, le plan de relance de la Camair-Co annonce aussi l’achat de 12 nouveaux appareils, avec une priorité à court terme pour 23 dessertes dont 8 locales et 11 régionales.

Cette compagnie, plusieurs fois annoncée dans la liste des entreprises privatisables, croulait jusqu’alors sous un déficit mensuel d’exploitation de 1,5 milliard FCFA, ployant par ailleurs sous un endettement de l’ordre de 35 milliards FCFA.