Afin d’améliorer la qualité du cacao camerounais, qui n’est toujours pas au rendez-vous, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a décidé de former les producteurs sur les techniques de contrôle de la qualité bord champ, dans le cadre de son programme Appui à l’organisation de la commercialisation (AOC). C’est ainsi qu’une première cuvée de 105 vérificateurs venue de huit coopératives de producteurs a reçu, le 1er février 2016 à Yaoundé, des attestations de fin de formation et des kits de contrôle de la qualité du cacao.
Selon Omer Gatien Malédy, le secrétaire exécutif du CICC, 210 nouveaux vérificateurs seront formés au cours de cette année 2016, et au moins 210 autres au cours de chacune des années suivantes. «Notre objectif est que chaque coopérative puisse avoir aux moins deux vérificateurs pour contrôler la qualité du produit dans les magasins», affirme M. Malédy.
Les huit coopératives dont sont issus les 105 premiers vérificateurs formés par le CICC, a souligné M. Léma, le directeur des opérations de l’interprofession cacao-café camerounaise, comptent environ 70 000 membres qui revendiquent une production globale de 68 000 tonnes de cacao, soit un peu plus de 30% de la production nationale.
Logiquement donc, a-t-il indiqué, au cours de la campagne cacaoyère courante, le CICC escompte au moins 68 000 tonnes de cacao de bonne qualité, en guise de retombée de cette initiative de renforcement des capacités des producteurs en matière de contrôle de la qualité du cacao bord champ.