L’initiative, en gestation depuis plusieurs années, devrait après plusieurs rebondissements, se concrétiser au cours de l’année 2018.

«Le processus d’automatisation des péages est en bonne voie. Après un appel à manifestation d’intérêts, il y a eu 14 soumissions. On a ensuite sélectionné des soumissionnaires qui vont être appelés à déposer des offres dans le cadre de l’automatisation de 14 postes de péage en 2018», a indiqué l’administrateur du Fonds routier, Jean Claude Atanga Bikoe.

L’objectif du gouvernement est que ces postes de péage soient sous concession en 2018, vu que six entreprises ont d’ores et déjà été sélectionnées par le ministère des Travaux publics (MINTP).

Il s’agit du groupement Vinci Highways/Sogea Satom/Vinci Concession, Razel-Bec/Société Egis projects, Dsc Group/India-Africa-UK-USA, SGS/Sterela SAS/Indra/ITKe et le Groupe Five/Intertoll Africa Limited.

Leurs offres sont attendues pour examen par la commission ad hoc mise sur pied par le Premier ministre, Philémon Yang.

L’automatisation des postes de péage routier est une résolution du Conseil national de la route (CONAROUTE) qui vise principalement la réduction des détournements de fonds dans le secteur, ce qui devrait entrainer une maximisation des recettes.

Selon plusieurs sources, le projet qui pourrait prendre la forme BOT (Built-operate-transfert) devrait entrainer la hausse du droit de péage passant de 500 francs CFA actuellement à 2500 francs CFA.