Infos Business of Thursday, 12 May 2016

Source: journalducameroun.com

Vers la résiliation d’un contrat de la Ruwaad Holding Ltd

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Le gouvernement a décidé de mettre un terme au partenariat signé avec ce holding britannique relatif à la construction d’un complexe touristique dans la localité de Yoyo

Le gouvernement camerounais a décidé de résilier la convention de partenariat signée le 30 octobre 2009 avec la firme britannique «Ruwaad Holding Ltd» et portant construction d’un complexe touristique, a-t-on appris mercredi.

D'un coût de 1000 milliards de francs CFA, le complexe devait être érigé sur les berges de l'océan Atlantique dans la localité de Yoyo, région du Littoral.

Selon le ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis-Paul Motazé, la dénonciation de cette convention à laquelle le gouvernement camerounais «ne se sent plus lié» est consécutive à une mise en demeure adressée à «Ruwaad Holding» le 29 janvier 2016.

La mise en demeure est survenue après plusieurs relances infructueuses du partenaire par les autorités camerounaises.

Dans son communiqué, le gouvernement précise que depuis plusieurs années, «Ruwaad n'a plus manifesté un quelconque intérêt à poursuivre le projet».

En effet, plus de trois ans après la signature de la convention, cette firme contrôlée par des investisseurs émiratis n'a pas pu créer «la société de gestion du projet (Cameroon international project company, (CIP), dans un délai de soixante jours au plus après la signature de la Convention», conformément à la loi.

Pendant que le groupe «Ruwaad Holding» traînait les pieds, le Cameroun s'est pourtant «attelé à mettre en œuvre les obligations qui lui étaient imparties en guise de préalables au lancement effectif des travaux», a indiqué Louis Paul Motazé avant de rassurer que «toutes les dispositions appropriées» pour que ce projet soit réalisé sont en train d'être prises.

Le complexe touristique de Yoyo, constitué notamment d'une plage aménagée sur plusieurs kilomètres, de parcs d'attraction, d'hôtels, de restaurants et d'aires de jeu devait être construit sur 10 000 hectares, générant ainsi 200 000 emplois environ.