Infos Business of Friday, 14 July 2017

Source: camer.be

Vers la relance de la filière coton-textile-confection

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Un contrat lie depuis, ce 12 juillet 2017, le Minepat à la société Buetec et le cabinet Ligne Rouge Consulting, dans le cadre du projet pilote de la relance de la filière coton-textile-confection Buetec clusters.

Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, a signé, ce mercredi 12 juillet 2017 à Douala, le contrat et les cahiers de charges relatifs au Projet pilote de relance de la filière coton-textile confection Buetec clusters ; avec les directrices générales respectives de Buetec et de Ligne Rouge Consulting.

D’une durée de 18 mois, le projet est une expérience pilote, qui vise à s’appuyer localement sur une entreprise verticalement intégrée à fort potentiel, Buetec, pour organiser un certain nombre d’opérateurs en aval de la filière en clusters. Bref, il s’agit de faire des clusters un outil de promotion de l’investissement privé et de dynamisation de la croissance économique. Alors que le Minepat est lié dans ce projet par un contrat au cabinet Ligne Rouge Consulting, chargé de la mise en œuvre du projet ; les cahiers de charges lient, quant


Sport Pari 1xbetà eux, le Minepat à Buetec et aux clusters. Dans le cadre dudit projet, il est attendu de Ligne Rouge Consulting qu’il mène les activités suivantes : réaliser toutes les études nécessaires à la formulation et la mise en œuvre du projet ; identifier et sécuriser tous les sites des futurs clusters ; accompagner la restructuration de l’entreprise Buetec ; et mettre en place les clusters conformément au document de projet et aux Termes de référence (TDR). Coût total du projet, 260 millions de FCFA répartis en trois grandes rubriques : études (60 millions de FCFA) ; restructuration de Buetec (100 millions de FCFA) ; identification, sécurisation des sites d’exploitation et mise en place des clusters (100 millions de FCFA).

Les sommes correspondantes seront, apprend-on, mandatées aux destinataires au fur et à mesure de l’évolution du projet. Selon le ministre Louis Paul Motaze, plusieurs raisons ont amené le gouvernement à cibler Buetec. « Elle est l’unique entreprise en Afrique de l’Ouest et du Centre qui se soit verticalement intégrée dans la filière CTC. Elle transforme le fil Cicam (où à défaut importé), en tissu, qu’elle teint par la suite pour la confection et la production des vêtements.


De plus, Buetec œuvre dans l’ennoblissement ; en d’autres termes, elle opère dans les activités d’embellissement telles que la broderie, mais aussi la sérigraphie », a-t-il expliqué. A l’en croire, cette particularité lui confère une souplesse et une réactivité que les autres entreprises ne possèdent pas encore. « Buetec jouit d’une expérience et d’une expertise certaines dans son domaine de prédilection qu’est la maille, faisant d’elle une référence dans ce segment. En outre, Buetec opère dans la niche B2B, c’est-à-dire, le marché des professionnels, principalement évènementiels, les articles d’entreprises, ceux des stylistes, etc., qui est un marché de volume.

C’est cette singularité qui lui offre des possibilités des marchés à l’exportation », argue le Minepat. Selon la directrice générale de Buetec, une amélioration de la qualité au travers d’un investissement sur les équipements de pointe permettra à moyen terme, d’envisager l’exportation. « La vision du promoteur de Buetec, le défunt François Guemto, était de développer le secteur du textile au Cameroun et de créer des emplois. Six ans après son décès, je peux dire que sa stratégie d’oser investir dans ce secteur était la bonne. Après avoir persévéré dans la même direction, on commence aujourd’hui à apercevoir les fruits.

La volonté du gouvernement de créer de la valeur et des emplois dans cette filière, est pour moi un pas en avant », a déclaré Bettina Guemto-Michaelis. Alors qu’il compte sur l’engagement des responsables de ces deux structures, le Minepat les a rassurés de la disponibilité des personnels de son département ministériel.