Infos Business of Wednesday, 17 January 2018

Source: french.peopledaily.com.cn

Vers un climat plus favorable à la facilitation du commerce au Cameroun

Port Autonome de Douala, photo d'illustration Port Autonome de Douala, photo d'illustration

Pour pouvoir relancer son économie plombée par la chute des prix des matières premières, pétrole et cacao en tête, et des crises sécuritaires multiples, le Cameroun se fixe l'objectif de créer les conditions d'un climat plus favorable à la facilitation du commerce, une tâche assignée à l'administration douanière invitée à redorer son blason terni par la corruption.

Pour son budget 2018 d'un montant de 4.513,5 milliards de FCFA (environ 9 milliards de dollars), le gouvernement a qualifié la mobilisation des recettes non pétrolières de principal défi à relever pour financer les projets d'investissement.

Pour cette raison, il a fixé l'objectif de 2.645 milliards de FCFA (5,2 milliards de dollars) de ressources à collecter par les administrations fiscale et douanière, contre une somme de 1.338,5 milliards de FCFA (2,6 milliards de dollars) d'emprunts et de dons.

A l'occasion de l'édition 2018 de la Journée mondiale des douanes, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a exhorté cette administration à œuvrer avec ardeur à la "création d'un environnement facilitant la participation riche et efficace des entreprises au commerce, ceci au bénéfice de tous".

"Pour les douanes camerounaises, la réflexion sera axée sur l'évaluation des résultats engrangée dans le cadre de la simplification, l'harmonisation des procédures, la lutte contre le commerce illicite, la rationalisation des contrôles douaniers, l'automatisation et la dématérialisation des procédures, le partenariat entre les secteurs privé et public et enfin l'éthique et la gouvernance", a précisé l'ex-dirigeant de banque dans une déclaration.

Ce secteur important de l'économie camerounaise est cependant cité comme l'une des causes des problèmes qui freinent le développement du pays. Il a régulièrement été classé dans les rapports d'Amnesty International et de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) en tête des administrations publiques touchées par la corruption et les détournements de fonds publics.