•Le super à la pompe est soutenu à hauteur de 386 FCFA
•Le gaz oïl à la pompe est acquitté à 575 FCFA/litres
•Le pétrole lampant, le prix payé par les usagers est de 350 FCFA
Luc Magloire Mbarga Atangana ne cache plus rien, acculé par les prix des produits qui ne font que grimper, le ministre du commerce a dévoilé la part que l’Etat supporte dans plusieurs produits pétroliers. Selon le ministre du Commerce, l’automobiliste paie par exemple 630 FCFA/litre de super à la pompe, alors que le prix actualisé est de 1.016 FCFA, la différence, soit 386 F, étant supportée par l’Etat. Ce qui sur douze mois représentera un manque à gagner pour le Trésor de Public, au titre du super, de 253.0000.000.000 FCFA. Le gaz oïl à la pompe est acquitté à 575 FCFA/litres, contre 1.027 F, soit une différence de 452 Supportée par l’Etat, pour un coût annuel de 376.000.000.000 FCFA. C’est ce qui permet aux consommateurs d’acheter la bouteille de gaz de 12,5 kg à 6500 F, le prix réel étant de 13.277 F.
Le pétrole lampant, le prix payé par les usagers est de 350 FCFA/l, pour un prix réel de 849 soit un manque à gagner pour l’Etat de 43.000.000.000 de FCFA. Soit au total de 672.000.000.000 de subvention annuelle pour le super, le gaz oïl et le pétrole lampant. Face à la conjoncture mondiale.
Depuis plus d’un an, plusieurs associations de défense des droits des consommateurs ont dénoncé des augmentations scandaleuses sur la plupart des denrées de grande consommation sur fond de spéculation, et même si le gouvernement essaie de dédramatiser, le pays s’enfonce graduellement dans la vie chère. Et cette réalité ne concerne pas que les produits alimentaires importés qui ont bondi de +8,2% en 2021 selon l’Institut national de la statistique, mais également les produits du cru dont la production nationale ne suit pas la demande et même les denrées agroalimentaires produites par l’industrie locale.