Le rapport sur l’Indice mondial de la compétitivitéréalisé par le Worldeconomic forum (WEF) vient d’être rendu public. Pour cette édition, 140 pays sont passés au crible des critères de cette analyse économique. Le premier rang mondial est occupé par les États-Unis avec un score de 85,6/100 suivis de Singapour (83,5), l’Allemagne (82,8), la Suisse (82,6) et le Japon (82,5). En ce qui concerne l’Afrique, le premier pays du continent, l’Ile Maurice arrive à la 49e place (63,7). Il y a ensuite l’Afrique du Sud (60,8), les Seychelles (58,5), le Maroc (58,5) et la Tunisie (55,6).
Le Cameroun dans ce classement pointe à la 121e place avec un score de 45,1. Bien plus que l’année dernière où son score (non précisé) était toujours en deçà de la moyenne qui est de 50. Les facteurs qui ont joué en faveur du Cameroun dans ce classement sont sa stabilité macroéconomique mais aussi le marché de l’emploi de plus en plus boosté par la création des entreprises. Le secteur des biens et services enregistre aussi de bons points. Par contre, en ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication, la santé, la capacité d’innovation, le Cameroun a encore du chemin à faire d’après le rapport WEF . Tous ces secteurs ont moins de 40 points.
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Concrètement, dire que le Cameroun a amélioré sa compétitivité veut dire que notre pays à améliorer ses conditions d’attrait et son climat des affaires. Maintenant, il y a que beaucoup reste à faire et au vu des réformes entreprises au quotidien, le Cameroun s’emploie à rectifier le tir.
En fait chaque année, un classement des pays en fonction de leur indice de compétitivité mondiale est publié par le World economic forum. Il prend en compte 98 indicateurs qualitatifs réalisés à partir des informations fournies par des institutions internationales et nationales.Ce sont notamment la stabilité des institutions, la qualité des infrastructures, l'innovation, la stabilité macro-économique, la santé, les marché de produits, le marché du travail, le système financier, la taille du marché, le dynamisme des affaires et capacité d’innovation.
Le WEF a par ailleurs accompagné son rapport de plus de 600 pages de commentaires sur les moyens mis en œuvre par les Etats pour développer leurs pays. On peut par exemple lire que même si les Tic peuvent aider à booster une économie, des préalables doivent accompagner cette démarche. «Pour beaucoup d’économies les moins compétitives, les causes d’une croissance faible restent les vieux obstacles au développement que sont les institutions, les infrastructures et les compétences », précise le document.