Dans sa parution d'hier lundi, nos confrères du journal "Afrique Performance" pensent que les filières riz et oignon ont bénéficié d'un nouveau souffle. Ceci, suite à une réunion du comité de pilotage 2022 du projet PADFA.

C’est le 19 janvier 2022 dernier au Hilton Hôtel que s’est tenu le comité de pilotage 2022 du projet PADFA qui a pour objectif majeur, d’accroitre la sécurité alimentaire. C’était sous la co-présidence des ministres Gabriel MBAÏROBE du MINADER et Pierre HELE du MNEPDED.

Améliorer la sécurité alimentaire

L’objectif visé par ces deux projets est de réduire la pauvreté, d’accroître des revenus et améliorer la sécurité alimentaire à travers le développement durable et la compétitivité des filières riz- et oignon; d’accroître la capacité d’adaptation des communautés locales en particulier, les jeunes et les femmes, aux changements climatiques par la promotion des moyens d’existence résilients et par la gestion intégrée des ressources naturelles à la périphérie des parcs nationaux de WAZA, de la Bénoué et KIMBI-FUNGOM.

En principe, il s’agira d’augmenter la production, d’améliorer la conservation, la transformation et la mise des produits sur le marché ; d’améliorer les conditions de vie des ménages de producteurs vivants dans les zones rurales du Cameroun.

Pour ce qui est du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA), près de 216 642 personnes pourraient bénéficier directement indirectement du projet dont, 90 000 producteurs de 111 coopératives dans quatre régions et quatorze départements du Cameroun.

Le projet ACREGIR quant à lui n’avait ciblé que trois régions (Extrême- Nord, Nord et Nord-ouest) avec pour principale cible 8 800 ménages ruraux composés d’organisations paysannes, des coopératives, des institutions financières partenaires, des petits entrepreneurs ruraux, des femmes et des jeunes ruraux, ainsi que les populations autochtones. Le PADFA est le fruit de la Coopération entre le gouvernement camerounais et le Fond International de Développement Agricole(FIDA).

Lors de son allocution, le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Gabriel Mbaïrobe, a prescrit aux parties prenantes le travail en synergie. «C’est un projet de grande importance pour notre subsistance. Mais également nous devons sauver notre biodiversité, car la dégradation des terres et le changement climatique sont des fléaux qu’il faut gérer en même temps que nos besoins de subsistance. Donc nous devons travailler la main dans la main pour bien conserver et gérer la biodiversité, tout en préservant l’environnement pour les générations à venir ».