Au Cameroun, les importations de riz ont avoisiné 652 565 tonnes et ce, pour une valeur de 162,5 milliards de FCFA au cours des 10 premiers mois de 2022. Un rapport accablant montre à suffisance la dépendance du Cameroun aux imports plutôt qu’à la production locale.

Pour Christian Bomo Ntimbane, candidat aux prochaines élections présidentielles, après son accession à la magistrature suprême, il interdira par décret toute importation de riz. C’est ce qu’il laisse entendre lui-même sur sa page Facebook sur laquelle il décline son plan d’actions.

« Sept (7) mois après mon élection à la présidence de la République, j'interdirais toute importation de riz. Ce qui permettra une économie de devises de l'ordre 200 milliards FCFA par an », soutient-il.

« C’est faisable. Un pays comme le Nigeria n’importe plus de riz depuis 2019 et la consommation locale a exponentiellement augmenté », a ajouté l’avocat en course pour le fauteuil présidentiel.

« En effet, dès 2025, je débloquerais un fonds spécial, de 150 milliards FCFA pour soutenir la production industrielle du riz dans le grand - Nord, l'Ouest et le Nord-Ouest et dans d'autres régions pour la production du riz fluvial », explique Christian Bomo Ntimbane.

« Ces sommes seront allouées prioritairement à la Semry et à la Upper Nun Valley Developpement Authority (UNVDA) pour une production massive capable de combler les besoins de consommation nationale », rassure Christian Ntimbane Bomo.