C’est le vendredi 27 novembre 2015 que ces dépouilles en état de putréfaction ont été retrouvées.
Une semaine après la découverte de la scène macabre, un individu de nationalité Nigériane qui serait l’auteur de ces crimes crapuleux, reste toujours introuvable.
Les riverains de Njeng situé à 3 kilomètres de Mangoulè dans l’arrondissement du Nkam, ont perdu le sommeil. En effet, 33 corps non identifiés ont été retrouvés dans une palmeraie de la dite localité située à 20 kilomètres de la ville de Douala.
Selon les informations recueillies auprès des riverains, c’est lors de la recherche d’un conducteur de moto introuvable depuis quelques jours, que l’effroyable scène sera découverte. «Mon collègue conducteur de moto a transporté un passager pour Mangoulè contre une forte somme.
Il me l’a dit avant de partir, car habituellement c’est de cette manière que nous fonctionnons. Quelques jours après je ne l’ai toujours pas revu. C’est alors que je décide de me rendre chez lui. J’ai donc alerté les confrères et nous-nous sommes rendus dans la palmeraie.
Grande a été notre surprise de découvrir une trentaine de corps abandonnés parmi lesquels celui de notre confrère, d’autres en état de décomposition, et même des squelettes et des crânes», raconte un conducteur de moto.
Après avoir découvert la triste scène, les riverains se sont rendus au domicile du propriétaire de la palmeraie pour en découdre avec lui. Selon les informations, Il s’agirait d’un Nigérian, qui a acheté une brousse et y a implanté une palmeraie depuis une trentaine d'années.
«Son objectif n’était pas de vendre les noix de palme ni de l'huile, mais de décapiter les humains et les vendre à l'extérieur, puisqu’il vivait dans la palmeraie », raconte une riveraine.
Selon les informations, ce Nigérian avait pour cible les conducteurs de moto : «il envoyait l’un de ses complices emprunter une moto à destination de Njeng, contre une forte somme. C’est ainsi que le conducteur de moto était saisie en pleine palmeraie par ses bourreaux, puis tué », relate un autre riverain.
Après avoir commis plusieurs forfaits, le présumé assassin a pris la clé des champs et avec lui son unique fils âgé de 15 ans.
Informé le Gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboa, est descendu sur les lieux du crime et a ordonné que l’auteur soit arrêté vivant dans les brefs délais.