Les dernières décisions du Conseil de discipline tenu le 27 Mai 2016 à l’Université de Yaoundé 1 n’auront pas été tendres pour deux Enseignants. L’un des deux à savoir le Pr Nke Fridolin écope après délibération et proposition du Recteur de Yaoundé 1, Pr Maurice Aurélien Sosso, de 2 ans de suspension.
Dr Nke Fridolin était avant sa suspension Enseignant au département de philosophie de la Faculté des Arts, lettres et sciences humaines à l’Université de Yaoundé 1. Ayant été dénoncé par une étudiante, qui aura fait suite à une procédure disciplinaire à son encontre, l’Enseignant lors de son audition pour s’en défendre prétextera qu’il n’a jamais harcelé l’étudiante mais qu’elle avait été sa copine bien avant qu’il devienne Enseignant. L’argumentaire « stérile » ainsi avancé n’avait pas convaincu les membres constituant le conseil de discipline.
Les NST (Notes Sexuellement Transmissibles) avaient ainsi réussies à « plomber » le mérite féminin à l’Université de Yaoundé 1. De nombreux cas dénoncés auparavant d’après une source n’avaient pas réussi à obtenir des sanctions parce que les différents recteurs passés à la tête de l’institution « prétextaient » avoir peur des représailles que des sanctions pouvaient causer. Hélas ! malgré l’arrivée du Pr Jean Emmanuel Pondi comme Secrétaire General de l’Université de Yaoundé 1, qui avait fait de ce fléau une véritable bataille en commettant un ouvrage très apprécié intitulé «Harcèlement sexuel et déontologie universitaire», rien n’aura fait et plusieurs autres enseignants récidivistes continuaient tous pénaux leurs « sales besognes ». Les premiers cas de sanctions tomberont dès 2013, année qui suivie la prise de fonction du Pr Maurice Aurélien Sosso à la tête de l’Université de Yaoundé 1.
A la barre du premier conseil de discipline de l’Université de Yaoundé 1 pour être traduit pour harcèlement sexuel se présenteront deux Enseignants reconnus. Le Pr Njiale Pierre-Marie et le Pr Temdjin. Le premier cité, maitre de conférences et Enseignant à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) à l’Université de Yaoundé 1, va se faire piéger par son étudiante grâce à une écoute téléphonique dans laquelle des aveux seront fait. Ainsi pour le punir, le Ministre de l’Enseignement Supérieure, Pr Jacques Fame Ndongo, va lui « assener » 4 ans de suspension qui court aujourd’hui jusqu’en 2018 avec obligation du respect de l’éthique professionnelle jusqu’à la levée de sa suspension. A sa suite, le Pr Temdjin, Enseignant à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales (FMSB), toujours pour des faits similaires va écoper à son tour de deux ans. L’on aurait alors cru que la leçon était tirée depuis lors.
Le Dr Nke Fridolin, entrant dans la danse de ces « mauvais Enseignants harceleurs », se voit être suspendu pour avoir voulu abusé d’une étudiante alors que celle-ci demandait juste un service à son Ainé et éducateur. D’après nos sources, l’étudiante qui dénoncera le Dr Fridolin Nke, va expliquer qu’elle voulait des éclaircissements sur une thèse concernant un auteur belge. Dr Fridolin Nke ayant effectué ses études en Belgique et dans une filière similaire constituait pour elle la « cible » idéale pour un encadrement académique idoine. Elle va ainsi s’adresser à ce dernier qui va vouloir tisser une « toile d’araignée » afin d’appâter sa « proie » à des fins autre qu’une orientation académique.
Dénoncé via plusieurs mécanismes, le Pr Nke verra son dossier être transmis au conseil de discipline de l’Université de Yaoundé 1, qui, dans son fonctionnement peut se tenir chaque fois qu’il y a un cas urgent et important d’indiscipline. Se tenant depuis l’arrivée du Pr Maurice Aurélien Sosso tous les 6 mois, soit deux fois par an, il aura réussi à discipliner plusieurs étudiants et enseignants aux respect des règles éthiques et déontologique qui encadrent une formation de qualité dans un milieu d’excellence.
Le cas Jean Bahebeck
Pour la deuxième décision signée par le Pr Jacques Fame Ndongo, elle suspend temporairement pour une période de 4 ans le Pr Jean Bahebeck pour insubordination, et comportements violents : actes constitutifs d’atteinte à l’éthique, la dignité et la déontologie universitaires.
Le dossier très chargé de cet Enseignant avait été compilé et présenté devant le conseil de discipline. Le Pr Jean Bahebeck a qui des griefs tels que des agressions sur ses collègues, des violence verbales, etc. lui sont reprochés n’a pas encore réagi officiellement à cette suspension. Continuant tout de même à exercer comme Chirurgien orthopédiste et traumatologue à l’Hôpital central de Yaoundé, des sources affirment que sa présence au Bloc opératoire René Essomba où il est affecté, est rare. A-t-il décidé de se comporter désormais comme un paria ? Sa casquette contestable de Secrétaire General de l’UPC (fractionné en plusieurs morceaux) lui aura peut-être donnée l’occasion de se « victimiser » aux yeux du monde.