Actualités Criminelles of Thursday, 13 July 2017

Source: camer24.be

Bangangté: un jeune homme sauvagement tué par la population

Le malfrat a donc été maitrisé, s’en est suivi des coups graves Le malfrat a donc été maitrisé, s’en est suivi des coups graves

Ce 8 juillet 2017, la justice populaire a encore rendu un verdict à Bangangté. Aucune information ne filtre du jeune-homme qui venait de passer de vie à trépas. Un décès de trop ? Jusque tard dans la soirée, les 4 roues avec lesquelles il devait être incinéré sont toujours là.

Pendant que nous quittions les lieux du sinistre, la camionnette de la mairie de Bangangté a conduit le corps inerte à la morgue de l’hôpital de district. Il est clair qu’une enquête sera ouverte à ce sujet, mais tout s’avère déjà très complexe. Car ni sa filiation, ni son identité, mais alors rien du tout n’est décliné. Aucune idée de son lieu de résidence.

corps a été balancé dans une ruelle, en face d’un hôtel de la place. Il vient d’être froidement abattu par des mototaximans en furie. La méthode utilisée pour l’assassiner frise la barbarie. Il a été ligoté et trainé derrière une moto, des gens le frappaient avec des gourdins, quand d’autres scandaient« Tué le, finissez le, nous ne travaillons pas pour eux ». Difficile de dire avec exactitude, comment, pourquoi et où a-t-il été abattu.

Ensuite, il a été entrainé jusqu’au centre ville de Bangangté, où il a reçu le coup de grâce.

Trois versions des faits s’affrontent : Il a emprunté une moto pour Balengou, bourgade située dans l’arrondissement de Bazou. Arrivés au lieu proposé, il a demandé au mototaximan de prendre un chemin étroit. Après une vive altercation, le conducteur de moto a été grièvement blessé, a réussi à le neutraliser avant d’alerter les chasseurs et un collègue qui passaient par là. Le malfrat a donc été maitrisé, s’en est suivi des coups graves.

Ensuite, il a été entrainé jusqu’au centre ville de Bangangté, où il a reçu le coup de grâce. La deuxième version dit qu’il a réussi à chiper la moto, avant d’être rattrapé en ville et où il a trouvé la mort. La troisième version indique qu’il n’a pas été pris en flagrant délit. Qu’il a été filé depuis Bangou, avant de tomber dans l’embuscade de ses multiples victimes, dont ceux à qui il avait déjà marauder le véhicule à deux roues.

Ses assaillants et le propriétaire de la moto blessé, ont pris la poudre d’escampette. Le moins que l’on puisse dire, 99 jours pour le voleur et un seul pour le patron.