Actualités Criminelles of Tuesday, 27 March 2018

Source: 237online.com

Ces gangs qui opèrent à visages découverts à Douala

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Se dissimulant sous le déguisement des collectifs d'entraînement sportifs, quelques groupes de personnes commettent depuis des mois des agressios en série dans la capitale économique du Cameroun.

Malfaiteurs sans cagoules

Deux dames victimes de ce phénomène se sont confiées à notre rédaction. De leur témoignage on lit clairement l'émergence d'une nouvelle forme de banditisme dans la capitale économique du Cameroun. Un groupe de personnes (à visages découverts) donnant l'allure des clubs de jogging à distance, se mêle à vous, une fois qu'il est prêt de vous ; vous êtes encerclé, injonction vous est faite de donner tout ce que vous avez sur vous, vous êtes fouillé de part en part, par chacun et par tous (...) tout arrive avec une telle rapidité qui vous laisse à peine le temps de résister, voire d'appeler au secours. Nos sources expliquent d'ailleurs que ces sportifs d'un autre genre excellent dans l'agression en série; le braquage peut par exemple aller sans interruption de Bonapriso à Akwa; une victime nous confie avoir été dépouillée non loin d'un supermarché populeux de

Bonanjo. Les braqueurs font le malheur de tous les passants, dépossèdent les conducteurs de motos de leurs engins. Tout est organisé en chaîne et bien dissimulé; personne ne voit venir la menace. Elle est pourtant présente dès que sonne 21heures et plus dans la ville de Douala. C'est tantôt des groupes de jeunes et tantôt de vielles gens qu'on ne reconnait pas malgré qu'ils n'aient pas de cagoules. C'est certainement parce que cette bande organisée est constituée des personnes des localités voisines qui se déportent pour le massacre dans d'autres, comme l'a tenté d'expliquer une source.

L'urgence d'agir

La tactique de ces sportifs de nuit est connue, mais ils n'en sont pas moins inquiétés tant ils sont astucieux dans le choix de leurs cibles. Pour leur vulnérabilité, les femmes ,en primeur, se font prendre dans ces pièges nocturnes. Il y a fort à parier qu'à défaut de multiplier leurs sorties, ce qui maximise le risque pour eux d'être capturés, ils peuvent désormais basculer dans les enlèvements pour des affaires plus fructueuses (demande de rançon, trafic d'organes) comme craint une victime.

L'hypothèse des visites/braquages porte-à-porte n'est pas moins à craindre. Se cacher ou prendre la fuite lorsqu'on voit désormais approcher un groupe de personnes dans la nuit, ne plus flâner jusqu'à certaines heures de la nuit, chacun à sa petite idée sur la solution éventuelle. Mais il demeure que multiplier les postes de contrôle ou les patrouilles nocturnes des agents de la police dans quelque quartier cible et exploiter proprement les témoignages des victimes de ce fléau naissant, sont entre autres mesures que l'etat prendrait pour inhiber cette forme d'agression ; pour ne pas donner raison à ces gangsters véreux.