«Nous avons déjà interpellé une personne et elle est gardée à vue pour besoin d’enquête. Il s’agit juste d’un suspect. Car, rien ne prouve que c’est lui l’assassin ou alors qu’il fait partie du gang criminel», a confié un gendarme dans les colonnes de Mutations, édition du 12 août 2016. Selon le journal, les enquêtes se poursuivent également à la direction de la Police judiciaire du Centre. Là-bas, une source affirme que les coupables seront bientôt interpellés.
«Nous sommes sur la bonne voie et je pense que nous allons boucler l’enquête dans un futur proche», confie la source. Le journal révèle que les objets emportés sur les sites des différents crimes ont déjà fait l’objet des analyses.
Le corps mutilé de la nommé Véronique, âgée d'environ 40 ans, a été retrouvé lundi dernier dans un étang derrière l’Institut de Recherches Géologiques et Minières, situé dans ce quartier. La dépouille de la maman de Véronique a également été retrouvée ce matin-là, au lieu-dit Chefferie, sis à la nouvelle route Nkolbisson. De décembre 2015 au du 9 août 2016, les riverains et les forces de maintien de l’ordre dénombrent 10 cas, tous de sexe féminin. Ces dernières sont retrouvées toujours sans leurs organes géniteurs.
Ces crimes rituels rappellent ceux survenus au quartier Mimboman, toujours dans la ville de Yaoundé, en 2013. On en vient à se demander si les criminels de Mimboman ont changé de site. Les enquêtes en cours apporteront plus de lumière sur cette question qui taraude l’esprit des habitants de la localité ciblée par les auteurs du mal.
En attendant d’éradiquer la psychose qui hante la population du 7e arrondissement de Yaoundé, la vigilance est de mise. Un comité de vigilance est mis en place par le Maire Augustin Tamba et les chefs traditionnels.