On aurait cru que l’avènement des réseaux sociaux pousserait la jeunesse camerounaise à plus de responsabilité et surtout à plus de rigueur au travail, car ayant désormais la possibilité de voir ce qui se fait ailleurs et de se performer en un clic. Oh que non !!
C’est une histoire dramatique qui continue de faire couler beaucoup d’encres et de salives dans la ville d’Ebolowa malgré le fait que les tristes événements se soient produits il y a un mois.
En effet, le jeune Moïse, élève en classe de CE2 et son frère Juste âgé de 08 ans, étaient sortis comme tous les week-ends vendre des bâtons de manioc, une manière pour eux, de soulager les efforts de leur pauvre maman, une mère célibataire dont la vie n’avait pas toujours souri jusqu’ici. Ils vont faire la rencontre d’un jeune homme du nom de Bebene, 18 ans d’âge et bien connu du coin pour ses activités de vol et surtout ses addictions à toutes formes de stupéfiants forts.
Ce dernier qui va interpeller les enfants en leur demandant de lui servir des bâtons de manioc pour un montant de 600F. Pendant que l’aîné, Stéphane essaye d’emballer la commande, le psychotrope Bebene va subitement se saisir du tout petit avec une rare violence, en lui intimant l’ordre de ne pas crier. À l’aide d’un long tranchant qu’il venait de sortir de son habit, il va se mettre à tirer de force le gamin dans la broussaille qui jouxte juste la route qui conduit vers l’hôpital Enongal.
Voyant cette situation, l’aîné Stéphane, tout apeuré, va réussir à prendre la fuite pour espérer trouver du secours auprès des riverains qui, pour la plupart étaient au Culte. Il tombera sur un groupe de jeunes qui, vont décider de le suivre.
Une fois retournés sur les lieux, et avant même de fournir des efforts pour chercher le gamin, ils vont découvrir non loin de là, le corps sans vie du jeune Moïse, baignant dans du sang et la gorge tranchée.
Une battue va être immédiatement lancée dans le quartier. Laquelle va permettre quelques minutes plus tard, de mettre la main sur le Bebene.
Il révélera être en contact avec de grands mystiques qui l’auront conditionné s’il voulait satisfaire son rêve de devenir un grand Artiste de Mbolé.
On lui aurait exigé de trancher les têtes de cinq personnes et d’y recueillir du sang frais qui devrait servir aux différents sacrifices. Il en ressortira malheureusement que le jeune Moïse était sa troisième victime.
Le petit Moïse a été enterré la semaine dernière sans la présence de sa maman qui, après être sortie du coma dès l’annonce de l’assassinat de son fils, multiplie depuis lors des crises neurologiques.
Les parents devraient davantage cultiver de la vigilance en cette fin d’année. Le diable rôde !!!