Selon les riverains, ces trois dernières découvertes portent à onze le nombre de corps mutilés retrouvés dans ce quartier en trois semaines.
L’actualité autour des crimes rituels refait surface près de quatre ans après les évènements similaires survenus au quartier Mimboman, à Yaoundé. Cette fois-ci, c’est le quartier Nkolbisson, situé dans l’Arrondissement de Yaoundé 7, qui défraie la chronique. Pour cause, le corps mutilé de la nommé Véronique, âgée d'environ 40 ans, a été retrouvé lundi dernier dans un étang derrière l’Institut de Recherches Géologiques et Minières, situé dans ce quartier.
Selon Mutations qui révèle cette information dans son édition du 10 août 2016, au moment où la découverte macabre a été faite, «les organes génitaux étaient entaillés du corps». La dépouille de la maman de Véronique a également été retrouvée ce matin-là, au lieu-dit Chefferie, sis à la nouvelle route Nkolbisson. Les bourreaux de cette dernière «ont pris la peine d’enlever ses dessous et de l’envelopper sur sa tête après l’avoir correctement violé à l’anus», raconte un gendarme en charge de l’enquête.
Selon les éléments de l’enquête, la maman de Véronique était arrivée de Ngomedza, dans la Région du Sud, il y a environ deux semaines, pour suivre un traitement, chez l’unique enfant qui lui restait. Alors que l’enquête suit son cours à la gendarmerie, les premiers soupçons sont portés vers un compagnon de Véronique, le dernier homme avec qui elle a été vue lundi dernier. «Il était vêtu d’un pantalon blanc, d’une chemise rose, et il avait porté des lunettes fumées», raconte un riverain qui affirme que ce visage n’était pas connu des habitants du quartier. Et, c’est la première fois qu’on la voyait avec un homme, elle qui trainait la réputation de femme seule.
Outre ces deux corps, un troisième a été retrouvé mardi dans ce quartier. Il s’agit du corps mutilé d’une jeune femme. Pour les habitants de Nkolbisson, la côte d’alerte est atteinte. Car, en l’espace de trois semaines, «onze corps mutilés ont été retrouvés dans ce quartier de la capitale politique», rapporte Mutations.