Désormais l’affaire est entre les mains de la justice nous informe le quotidien Le Jour édition du 16 juin 2016. La journaliste de la radio Sweet Fm «qui a été forcée de se mettre à poils alors qu’elle effectuait un reportage à l’hôpital Gynéco-Obstétrique» de Douala a porté plainte.
Ladite plainte a été déposée contre des gendarmes, des vigiles ainsi que deux cadres administratifs de cette formation sanitaire. Les accusations qu’on peut y lire sont «pires avanies», les faits de séquestration, injures et outrage à la pudeur», précise le quotidien. Il faut dire que jusqu’ici les auteurs des actes suscités n’ont pas encore été identifiés.
Rappel des faits. Le 11 juin dernier, la journaliste, dont nous taisons le nom eu égard à son statut de mineure, sous demande de sa rédaction, s’est rendue dans la matinée à l’hôpital Gynéco-Obstétriquede Douala. Elle devait s’entretenir avec une dame ayant donné naissance à un bébé prématuré. Selon des sources, celle-ci en incapacité de régler ses frais d’hôpitaux y avait été retenue. «Une aubaine d’autant plus que des journalistes de cette rédaction seraient associés à un projet de documentaire sur les maternités, les naissances prématurées et les incubateurs conçu deux mois plus tôt», écrit le journal.
Dans l’enceinte de la formation sanitaire, la consoeur va être interpellée par un gendarme en faction qui lui demande ses papiers et le motif de sa présence. Ayant pris les éléments suscités, ce dernier va l’informer qu’elle est en état d’arrestation pour espionnage. «Chose curieuse, au lieu de conduire la jeune femme à l’unité de police ou de gendarmerie compétente, le gendarme qui n’est pas un officier de police judiciaire, d’après le conseil de la victime, l’a remise entre les mains de deux personnes de sexe féminin qui seraient des cadres administratifs du centre hospitalier», précise Le Jour.
Celles-ci en compagnie des gendarmes et des agents de sécurité vont conduire la reporter dans une guérite interne. Ils vont l’obliger à enlever ses vêtements sans oublier son sous-vêtement. Les deux dames vont la palper jusque sur ses parties intimes. Pour justifier cet acte, elles diront être à la recherche de micro et des appareils photo miniatures qu’elles ne trouveront évidemment pas.