Actualités Criminelles of Wednesday, 26 April 2017

Source: cameroun-info.net

Deux militaires traduits en justice pour braquage

Des éléments du corps des sapeurs-pompiers de Yaoundé sont traduits devant le tribunal militaire Des éléments du corps des sapeurs-pompiers de Yaoundé sont traduits devant le tribunal militaire

Les deux hommes qui comparaissent devant le tribunal militaire plaident non coupable.

Selon l’hebdomadaire Kalara du lundi 24 avril 2017, des éléments du corps des sapeurs-pompiers de Yaoundé sont traduits devant le tribunal militaire. Parmi eux, deux militaires accusés d’avoir troqué leurs uniformes de militaires contre des cagoules de malfrat lors d’un braquage au quartier Damas à Yaoundé.

Des accusations que nient en bloc l’adjudant-chef Joseph Egbe Bessong et son collègue adjudant, Pierre Fossong. Le 19 avril dernier, les deux hommes qui comparaissent libres, ont donné leurs versions des faits devant le tribunal militaire.

Au cours du braquage qui a eu lieu le 27 novembre 2017, des individus non identifiés se sont introduits dans un immeuble abritant plusieurs appartements et ont emporté à leur suite, téléphones, argent, appareils électroniques et autres. A en croire les propos du commissaire du Gouvernement, l’arme à feu utilisée au cours de ce braquage, a été volée à un militaire qui occupait un appartement dans l’immeuble ciblé par les agresseurs. Après des jours d’enquêtes, la police va mettre la main sur l’un des partcipants à ce vol, Fosso Njoh Gilbert, qui va par la suite citer les accusés, peut-on lire dans le journal.

Devant la barre Joseph Egbe Bessong nie les faits qui lui sont reprochés. « C'est faux, je n'ai jamais été avec Fosso Njoh Gilbert le four du braquage». Idem pour Pierre Fossong : «Je ne sais rien de cette affaire. Je n’ai jamais été entendu quelque part. Je ne sais pas ce que mon nom cherche dans cette histoire », a-t-il martelé.

Toutefois, le commissaire du Gouvernement déplore l’absence du principal accusé, le dénommé Gilbert Fosso Njoh, qui au cours de son interrogation, a affirmé connaitre parfaitement les deux gendarmes mais depuis son arrestation, il présente des signes de démences et n’était pas au tribunal le 19 avril dernier. Au sujet de cette affaire, le tribunal va rendre son verdict le 9 mai 2017.