Vanessa L., 23 ans, ne reverra plus ses gamins de 5 et 3 ans. Elle a été assassinée par son compagnon et père de sa progéniture, Hervé A. Le jeune homme, âgé de 31 ans, propriétaire d’un bar et d’une auberge tout près de son domicile, s’est ôté la vie après son forfait.

Ce crime passionnel a eu lieu avant-hier 2 septembre 2015 à Japoma, au lieu dit Container bleu. Un drame qui avait commencé à se dessiner quelques jours auparavant. En effet, depuis deux semaines, les deux tourtereaux enchainaient dispute sur dispute et Hervé promettait le pire à sa dulcinée, qu’il accusait d’infidélité, entre autres.

Ce mercredi sera jour de la dernière et fatidique confrontation dans la concession de Monsieur. Conflit de fin qui va se dérouler sous les yeux de la maman de Vanessa. La jeune fille, après les éclats de voix, se dirige résolument dans la chambre et commence à faire sa valise.

C’est décidé, elle le quitte. Le compagnon furieux va l’y suivre discrètement. En chemin, il aura le temps de mettre la main sur un pilon et un couteau. Une fois dans la pièce à coucher, il ferme à clé et commence par assommer sa victime. Ses cris alertent sa génitrice, qui n’arrivera pas à pénétrer le lieu du crime en devenir.

Elle va donc voir par la fenêtre à l’extérieur et ameute à son tour le quartier, tout en assistant impuissante aux derniers instants de vie de sa fille à travers les barres antivols. Oui, parce que son « gendre » a délaissé le gourdin pour le 2e acte de son forfait : achever sa victime à coups de couteau.

Quand la foule débarque, pas moyen de briser la porte. Hervé A. finit par sortir de la chambre, le couteau ensanglanté à la main. Il menace à présent de s’en prendre à sa désormais ex-belle-mère. Elle recule autant que le lui permet son handicap d’un pied. Les voisins aussi se mettent hors de portée du fou furieux, qui s’engage vers l’arrière de la maison.

Les gens pensent qu’il tente de prendre la clé des champs. Que non ! Il entre dans une autre habitation de la concession et se suicide avec la même arme blanche utilisée pour mettre fin aux jours de sa jeune compagne. Hervé rend son dernier souffle avant que la population n’ait le temps de déchaîner sa colère sur lui.

Les corps seront déposés dans une morgue de la place par les forces de l’ordre, descendues sur les lieux.