La plus haute instance juridictionnelle du pays va se prononcer le 3 mai sur la condamnation à 25 ans de prison de l’ancien ministre.

Le sujet est évoqué par Le quotidien Le Jour en kiosque ce mardi. Le journal informe qu’après «deux renvois successifs, le pourvoi déposé par l'ancien ministre d'État Marafa Hamidou Yaya depuis trois ans sera examiné ce jour devant la Cour suprême.

Ce sera sans doute l'occasion pour cette haute juridiction de l’Etat de confirmer ou d'infirmer, voire d'expliquer ou de récuser le concept de complicité intellectuelle qui vaut aujourd'hui à ce dernier une condamnation de 25 ans de prison».

Le Jour souligne que la Cour Suprême doit apporter «son éclairage juridique sur cette notion de complicité intellectuelle en matière de détournement des deniers publics. Depuis quatre ans, l'arrestation de l'ancien Secrétaire Général de la Présidence ne cesse de susciter de nombreuses controverses, y compris hors du triangle national.

Notamment aux États-Unis, en France, voire en Afrique, où certaines structures considèrent cet ancien homme fort de l'appareil de l’État au Cameroun comme un prisonnier politique».

Toujours selon le journal, «la défense se demande en effet comment l’ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, Jean-Marie Atangana Mebara, condamné à 15 ans de prison pour les mêmes faits que ceux reprochés à son prédécesseur a pu ‘‘tenter’’ de voler ce qui avait déjà été volé deux ans avant qu’il n’entre en fonction ?

Pour aider à la compréhension de cette affaire de l'avion présidentiel à multiples tiroirs, le juge