Jusqu’ici son identité est restée secrète. Mais on sait très bien qu’il est le Commandant de brigade de gendarmerie de Libongo, une localité située à la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine, dans l’Arrondissement de Salapoumbé, Département de la Boumba et Ngoko (Est). Ce Sous-officier a été mis aux arrêts pour braconnage.

Le quotidien Mutations édition du 13 juin 2016 révèle que l’affaire a été rendue publique par un communiqué du Fonds mondial pour la nature (WWF) daté du 17 mai dernier. Il affirme que le Commandant a été interpellé ce jour par des écogardes de la délégation départementale des Forêts et de la Faune de la Boumba et Ngoko.

Avec six autres personnes, le Commandant a été pris près de Yokadouma en possession de deux pointes d’ivoire de 38 kilogrammes dans son véhicule. Il se trouve donc actuellement en détention préventive à Bertoua dans la Région de l’Est. La haute hiérarchie à Yaoundé a ouvert des investigations pour en savoir plus sur le forfait.

Le quotidien rappelle que, «selon la loi camerounaise portant sur le régime des Forêts et de la Faune, toute personne en possession des parties des espèces protégées y compris les pointes d’ivoire sera considérée comme «ayant tué ces espèces». Il faut noter que la même loi stipule par ailleurs que les personnes reconnues coupables de braconnage des espèces protégées à l’instar des éléphants seront punies d’un emprisonnement maximum de 3 ans et/ou une amende de 10 millions de Francs CFA, sans préjudice aux sanctions administratives et disciplinaires. La peine et l’amende seront doublées si l’auteur du délit est un officier de police judiciaire à compétence générale, ajoute ladite loi.