Le corps du nommé Djobdi Djaouro Bello, âgé d’environ 70 ans, a été retrouvé en état de putréfaction avancée près de l’usine Cicam de la ville de Garoua, le 13 novembre dernier. Selon les premiers résultats de l’enquête menée par les éléments de la Brigade territoriale de gendarmerie, le corps a été découvert trois jours au moins après son décès.
D’après les mêmes enquêtes, le sexe du vieil homme a été tranché à l’aide d’un objet apparemment pointu. Sa tête présentait également des traces d’un traumatisme crânien. Parti de son domicile au quartier Kanandi le 9 novembre pour aller toucher sa pension retraite, il sera effectivement servi, percevant la somme de 31 000 Fcfa dans une agence bancaire de la ville de Garoua le même jour aux environs de 13h.
C’est à partir de cet instant qu’on n’aura plus des nouvelles de lui. Dans les poches de ses vêtements, les enquêteurs vont retrouver la somme de 26 000 Fcfa. «Je crois fermement qu’il s’agit d’un crime rituel. En réalité, les auteurs ont ciblé une personne vulnérable. Quand vous voyez son âge, 70 ans, il ne peut pas se défendre facilement.
De plus, il a touché 31 000 Fcfa le 9 novembre dernier. Sur son corps, on a retrouvé 26 000 Fcfa. Et des témoins indiquent qu’il a été aperçu à bord d’une moto au cours de cette journée. Vous comprenez que ce n’est pas l’argent qui intéressait les auteurs du crime. En quatre ans de service à Garoua, c’est la première fois que je vois ce type de crime», témoigne une source proche de l’enquête. Le préfet du département de la Bénoué, Mamoudou Haman, s’est rendu auprès de la famille du défunt pour présenter les condoléances du gouvernement. Il laisse une veuve et un fils.