Trois des cinq brigands auteurs du braquage de la société Razel Cameroun, le 26 juin 2014, ont été rattrapés par la bridage anti criminalité de la police judiciaire du Littoral et présentés à la presse ce vendredi 26 juin 2015
Les responsables du hold-up du service comptabilité de la société Razel Cameroun, situé au quartier Bonapriso à Douala, région du Littoral, n’ont pas couru longtemps. En effet, l’enquête ouverte par les éléments de direction régionale de la police judicaire du Littoral a permis de mettre la main, un an plus tard, sur trois des cinq braqueurs.
Il s’agit de Mehoada Asis alias Lama, 37 ans, ancien footballeur gardien de but devenu entraineur de football, et Souleymane Sali alias Souley, 35 ans, et Baba Aboubacar, 25 ans. Les deux derniers sont des commerçants. Tous les trois sont des repris de justice. D’après leur propre témoignage ils disent qu’ils étaient cinq lors de leur forfait il y a un an. Les deux autres restent en cavale.
C’est le 26 juin 2014 qu’ils avaient fait irruption au siège de la société Razel Cameroun au quartier Bonapriso à Douala. Armes aux poingx et habillés en tenue de la société, ils se sont introduits dans le bureau du comptable qui revenait de la banque avec une importante somme d’argent évaluée à 107 millions 500 miles F CFA. Une somme réservée à la paie mensuelle des employés de cette société exerçant dans les travaux de génie civil.
Les malfaiteurs ont déclaré lors de la reconstruction des faits ce vendredi que l’argent était disposé dans deux seaux, et que l’opération avait duré trois minutes. Après leur forfait, ces visiteurs inattendus se sont enfuis à bord de motos-taxis préalablement garés à l’extérieur du bâtiment.
Le premier a été arrêté au quartier New Bell, les deux autres au quartier Bonapriso. Selon des sources sécuritaires, au moment de leur arrestation, tous étaient en possession de trois armes dont un pistolet conventionnel avec huit munitions de calibre 9, une bande adhésive et deux autres armes à feu. Pour réussir leur opération du 26 juin 2014, ils ont déclaré avoir bénéficié de la collaboration d’un agent de la société. C’est avec la complicité de ce dernier, jusqu’ici encore non identifié, que les malfrats ont pu obtenir les tenues de la société qui leur ont servi de camouflage.
Après la présentation à la presse et la reconstitution des faits, ils ont été immédiatement déférés au tribunal militaire pour vol à main armée.