Actualités Criminelles of Thursday, 18 August 2016

Source: cameroon-info.net

Les tueurs de Mimboman avaient poignardé 34 fois leur victime

Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration

Dans la nuit du 30 au 31 juillet 2016, aux environs de 20 h 30 min, les sœurs Lucie et Blandine Chatap respectivement âgées de 67 et 61 ans avaient été froidement assassinées dans leur domicile au quartier Mimboman au lieu dit «Sté Cécil», à Yaoundé. Une enquête ouverte à la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre (DRPJj) sous la supervision du chef de cette unité, Aimé Raymond Evina, avait alors permis de mettre la main sur le nommé Boris Demoko, cousin des défuntes et plusieurs autres personnes.

La reconstitution des faits de ce nouveau drame qui a ému plus d’une personne a lieu le mercredi 17 août 2016 sous la conduite des éléments de la DRPJ. «Il apparaît que le jour du drame, Boris Demoko et son complice Henri Richard Tsoungui, tous des repris de justice, sont arrivés dans le domicile.
A leur arrivée éclate une dispute entre Boris Demoko et Blanche Chatap. La sexagénaire sera physiquement agressée et tuée à l’aide d’un couteau de cuisine», indique Cameroon Tribune qui relate les faits dans son édition du jeudi 18 août 2016.

34 coups de poignard

Pour mettre fin aux jours de la vieille dame, les suspects avoueront l’avoir poignardée 34 fois sur toutes les parties de son corps, apprend-on. Lucie Chatap venue s’enquérir des raisons des cris de sa sœur subira le même sort. Cameroon Tribune indique que les faits se sont déroulés en présence du géniteur des sexagénaires, Emile Chatap, 89 ans, mal voyant, qui a eu la vie sauve grâce à ce handicap a avoué Boris Demoko.

Après ce forfait, les deux hommes ont dévalisé le domicile, emportant ainsi une importante somme d’argent, et quelques biens matériels, notamment le téléviseur, des produits de beauté entre autres. L’on apprend également que la police a été alertée grâce à Emile Chatap, «qui toute la nuit a rampé malgré les douleurs articulaires pour se rapprocher du téléphone fixe et prévenir la police».

Une traque lancée par la DRPJ va conduire à l’arrestation des présumés assassins dans la nuit du 10 au 11 août 2016. Ils méditent actuellement leurs sorts à la prison centrale de Kodendgui.