Quand d’anciens employés emportent l’un des véhicules de l’entreprise.

Trois individus ont été transférés jeudi à la Division régionale de la Police judiciaire du Littoral par les éléments du Gmi n°2. Ils sont suspectés du vol d’une voiture, une Toyota Yaris blanche, immatriculée LT 378 DS, appartenant à une société spécialisée dans la vente de matériel électrique, située à Bonanjo.

Le forfait a été commis sans effraction dans la nuit du 20 au 21 juillet 2015. Le trio mis aux arrêts est notamment constitué de deux femmes, dont l’une est la secrétaire du directeur général. Les autres suspects sont des ex-employés, un prospecteur et une caissière, licenciés il y a peu. Avec deux autres complices en cavale, limogés eux aussi, ils espéraient partager le fruit d’une future vente du véhicule volé.

Le prospecteur, c’est Firmin D. Premier à avoir été pris dans les filets de la police. En effet, lorsque le responsable de l’entreprise victime saisit le 117, un avis de recherche est aussitôt émis. La trace de la Yaris finit par être retrouvée mercredi 22, grâce à une source de bonne foi, affirmant avoir vu un véhicule qui lui paraît suspect du côté de Yassa, en face d’un hôtel.

Le commandant du Gmi y déploie ses collaborateurs. Vers 16h, ils retrouvent le véhicule correspondant aux caractéristiques de l’avis de recherche. Les forces de l’ordre organisent la planque. Elle finit par payer car aux environs de 20h, une moto débarque transportant deux individus.

Le passager descend, s’approche de la Toyota et ouvre une portière. Les policiers apparaissent aussitôt et l’arrêtent. Le deuxième larron, qui avait laissé le moteur du deux-roues tourner, fond dans la nature. Il sera indexé plus tard par celui qu’il a abandonné comme étant celui qui a effectivement volé la voiture avant de venir la garer là où elle a été retrouvée.

Conduit à la base du Gmi et après de multiples versions, Firmin D. finit par raconter que c’est un coup fomenté depuis plus d’un mois. Et ils sont plusieurs à être impliqués. Les clés du véhicule volé lui ont été remises par la secrétaire, qui les a subtilisées dans le bureau du patron.

Ses aveux permettent d’interpeller les deux femmes. Après des auditions au Groupement, ils sont donc désormais à la Pj où l’enquête va se poursuivre.