• La situation sociopolitique est tendue au Cameroun

• Elle donne place à des massacres inhumains

• Comme celui d’Akwaya pour lequel on demande justice

Le Cameroun est émaillé de violences, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso) où des séparatistes anglophones sont prêts à tuer pour faire entendre leur voix. Ajouté à ceux-là, il y a la secte islamique Boko Haram qui sévit aussi.

Samedi le 25 juin 2022, le pays entier s’est réveillé avec la mauvaise nouvelle selon laquelle un conflit intercommunautaire a engendré le massacre de plus d’une trentaine de personnes à Akwaya. C’est une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département du Manyu, à proximité de la frontière avec le Nigeria.

Causes

Un communiqué a été publié dans la foulée. Là-dedans, le modérateur de l’Eglise presbytérienne camerounaise (EPC) au Sud-Ouest, Fonki Samuel Forba a donné les causes de ce massacre : « Tout a commencé comme un conflit foncier entre le peuple Oliti et le peuple Messaga Ekol d’Akwaya. Le peuple Oliti a attaqué et tué des gens de Messaga Ekol dans leurs fermes le 29 avril 2022 et les gens de Messaga Ekol ont riposté », a commencé la personne citée.

L’homme de Dieu a enchaîné que « le peuple Oliti s’est alors mobilisé et a obtenu le renfort d’hommes armés engagés et a lancé une attaque très violente, inhumaine et destructrice contre le peuple Messaga Ekol. Les attaques ont conduit à l’incendie de maisons au cours duquel certaines personnes ont été brûlées dans leurs maisons. Plus de trente (30) personnes ont été tuées dont des enfants, des filles, des hommes, des femmes et des vieillards. Certains ont été décapités. Environ cinq (05) Nigérians ont été tués dans cette attaque ».

Justice

C’est ce que demande la femme politique Alice Sadio sur sa page Facebook : « Les auteurs du massacre d’Akwaya doivent être démasqués par une enquête indépendante et punis sévèrement. Camerounais, indignons-nous ! ».

'Il y a prisonnier et prisonnier' : Mebe Ngo'o fait justifier sa conduite peinarde au tribunal

Alain Edgar Mebe Ngo'o sait faire parler de lui. L’ancien ministre camerounais de la Défense est en prison pour corruption et détournement de fonds. Lors d’une audience au tribunal, l’homme a été vu avec une coupe de champagne à la main, ce qui a enflammé la toile parce que la situation sortait carrément de l’ordinaire.

Les images du ministre Alain Edgar Mebe Ngo'o en train de confondre le tribunal à son salon sont arrivées aussi à la femme politique camerounaise Alice Sadio. Pour cette dernière, « il y a prisonnier et prisonnier. Comme dirait mon petit frère Boris Bertolt, ainsi va la République », a écrit sur sa page Facebook ».

Dans la forme, c’est la même chose mais le fond a une signification plus lourde de sens. En réalité, Alice Sadio a choisi des mots identiques (prisonniers et prisonniers) pour expliquer qu’il y a des prisonniers qui ne peuvent pas se permettre certains comportements d’autres prisonniers, autrement dit, tous les prisonniers ne sont pas traités de la même façon.