• Des familles de nouveau en deuil

• Des personnes encore tuées

• Boko Haram est passé par là

L’insécurité grandit sur le territoire camerounais émaillé de violences de toute sorte à cause des tensions sociopolitiques et des guerres intercommunautaires. A côté de cela, le groupe terroriste Boko Haram frappe à des moments donnés et laisse d’importantes victimes derrière lui ainsi que des dégâts matériels.

Dans la nuit du mercredi le 06 au jeudi le 07 juillet 2022, la secte islamique Boko Haram a encore frappé dans la région de l’Extrême-Nord.

L’ancien Secrétaire général (SG) de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Guibai Gatama a laissé un message sur sa page Facebook jeudi le 07 juillet 2022 : « Le blama de Kinguerwa (Mayo-Sava dans l’Extrême-Nord), son fils et son petit-fils ont trouvé la mort dans une incursion des terroristes de Boko Haram dans cette localité ».

Quelques heures avant cette attaque meurtrière, deux (02) autres terroristes de Boko Haram ont été vaincus à Toufou grâce à une opération de l’armée. Comme on peut le lire sur le site d’informations Actu Cameroun, Boko Haram et le groupe état islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont pris l’habitude d’attaquer les forces de sécurité, des populations civiles qui comprennent des femmes, hommes, personnes âgées et des enfants dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

Embuscade : nouvelle empoignade meurtrière entre trois militaires et des combattants de Boko Haram

Le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa a confirmé la survenance d’une attaque de Boko Haram, samedi le 25 juin 2022. Celle-ci a été fatale pour deux (02) militaires qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur fonction.

« Samedi, trois (03) militaires sont montés sur une moto conduite par un civil au niveau d’Amchide pour rejoindre leur poste de détachement dans le poste de la Force mixte multinationale situé à Wambashe », a d’abord confié Bakari Midjiyawa.

Ce dernier raconte que « chemin faisant, ils sont tombés dans une embuscade tendue par des combattants de Boko Haram. Dans cette embuscade, les terroristes ont tué deux (02) militaires et emporté leurs armes. Le troisième militaire s’est échappé. Le civil qui conduisait les militaires a été blessé par balles au pied ».

En réalité, les deux militaires morts appartenant à la Force mixte multinationale (FMM). Cette énième acte barbare ne fait que renforcer la détermination de l’armée à protéger son territoire pour ne pas perdre ses hommes ni les citoyens qu’elle protège : « Les troupes restent en alerte maximale dans toute la région de l’Extrême-Nord afin de prévenir de nouveaux assauts éventuels de l’hydre terroriste Boko Haram qui semble avoir repris du poil de la bête suite à la restructuration interne de son idéologie ».