Image horrible à l’aube le jeudi 10 décembre dernier au quartier Batang, précisément au lieu-dit « Entrée carrière ». Allongés au sol, les restes d’un jeune homme d’environ 20 ans, calciné. Sur lui, se dégage encore de la fumée. Et tout autour, les restes des outils utilisés pour lui administrer cette sentence suprême. D’après des témoignages, c’est au milieu de la nuit du 9 au 10 décembre que cet individu non identifié et cinq de ses acolytes font irruption par effraction dans le domicile d’un habitant de ce quartier. Visiblement dans l’intention de commettre des actes de vol.
Mais ils n’y parviendront pas. Puisque les bruits provoqués pendant leur entrée, vont sortir de leur sommeil, les occupants de la maison. Aussitôt, la traque de ces étrangers est planifiée. Au moment de passer à l’offensive, les autres présumés malfrats réussissent à regagner le large.
Un seul, tombe dans la nasse. Après une belle bastonnade, il est trainé jusqu’au petit carrefour de la localité. Ses bourreaux lui ordonnent d’abord d’avaler une boite d’herbicide. Puis, ils entourent l’individu affaibli de vieux pneus, avant de l’arroser d’essence et enfin mettre le feu qui va le transformer toute la nuit durant, en une sorte de viande boucanée. Ce présumé bandit n’a pas été identifié. Toutefois, d’aucuns renseignent qu’il serait parti de la ville de Dschang.
Loin de vouloir se rendre justice elles-mêmes, les populations auraient voulu bien plus, adresser un message aux personnes malintentionnées qui projetaient opérer dans leur quartier. Surtout que Mbouda est de plus en plus la cible des sans foi ni loi.