Actualités Criminelles of Wednesday, 4 October 2017

Source: cameroon-info.net

Meurtre du proviseur de Foumban: quatre suspectés interpellés

Les suspects ont été arrêtés le 02 octobre dernier Les suspects ont été arrêtés le 02 octobre dernier

Actuellement en exploitation à la délégation régionale de la police judiciaire pour l’Ouest, leur identité reste secrète du fait de la présomption d’innocence.

Dans son édition du 4 octobre 2017, le quotidien Mutations rapporte l’arrestation de quatre présumés assassins de Charles Etoundi, professeur des Lycées d’enseignement général. Arrêtés le 2 Octobre 2017, des sources dignes de foi de notre confrère révèlent que ces derniers sont actuellement gardés à la délégation régionale de la police judiciaire pour l’Ouest. Ils sont aussi soupçonnés d’être les auteurs du meurtre d’un boutiquier de la ville de Foumban.

Pour rappel Charles Etoundi proviseur du Lycée bilingue de Foumban est décédé le samedi 23 septembre 2017 des suites d’une agression. Des sources de Cameroon info net ont révélé que l’ancien enseignant au Lycée de Mballa II à Yaoundé a été surpris par des inconnus à son domicile à Foumban. Il a reçu de nombreux coups de poignard. Et son décès a été constaté à l’hôpital régional de Bafoussam.

L’analyse des circonstances de sa mort a opposé les autorités notamment Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Enseignements secondaires (MINESEC) et le Sultan Roi des Bamouns Mbombo Nioya. Pour le MINESEC, ce meurtre a démontré une mise en cause du vivre ensemble prôné par le chef de l’Etat. Il avait alors fait publier le 25 septembre 2017, un communiqué dans ce sens qui rassurait aussi la communauté éducative sur les mesures mises en place pour assurer sa protection.

Cette analyse du patron des Enseignements secondaires a été vue d’un mauvais œil par le Sultan. Pour lui, le défunt proviseur Charles Etoundi a été une victime d’un gang de malfrats qui sème la terreur dans le Noun sans distinction d’origine de ses victimes.

Pour revenir donc au quatre suspects, leur identité est gardée secrète du fait du principe de la présomption d’innocence.