Des élèves consomment en toute impunité du chanvre indien au lycée de Nkol-Eton.
Les élèves consomment en toute impunité du chanvre indien au lycée Nkol-Eton de Yaoundé, au nez et à la barbe de l’administration.
A titre d’illustration, des jeunes élèves, ont été surpris par leur enseignant vendredi dernier, en pleine consommation du chanvre indien entre deux cours, au lycée Nkol-Eton.
Nos sources, font savoir que ces jeunes élèves dont l’âge est compris entre 14 et 19 ans, sont approvisionnés par un jeune repris de justice, avec la complicité des agents de sécurité dudit établissement scolaire.
Le trafiquant dissimule son produit dans un sac à l’apparence d’un cartable. Il le vend à des élèves dont certains sont des revendeurs auprès de leurs camarades.
Les élèves se passent le chanvre par codes. Interrogé un élève a avoué que la vente du chanvre indien entre camarades, peut rapporter jusqu’à 15 000 FCFA par jour (23 euros).
Le phénomène n’est pas nouveau et le bureau du proviseur apprend-on, a été informé. La situation du lycée de Nkol-Eton ne semble pas être une priorité pour la police.
« L’administration ne dispose pas assez de moyens humains pour contrôler tous les élèves. J’ai plusieurs fois vu mes élèves shootés au chanvre indien ici au lycée entre deux cours. Ils ne se cachent pas vraiment », confie sous anonymat un enseignant de mathématique au lycée de Nkol-Eton.
Le lycée de Nol-Eton, et de nombreux autres établissements scolaires du pays, font régulièrement l’objet de faits divers dans les journaux.
Les jeunes élèves sont cités dans les trafics d’armes, des braquages ou la consommation du chanvre indien, voire d’autres drogues plus fortes.
Il y a un an, la police a effectué une descente au lycée de Nkol-Eton. Des armes avaient été saisies dans cette opération. Le chef de gang, est le fils d’un officier militaire.